C'est parti pour un Grand Prix de France qui connait une tempête de ciel bleu. La 125 a ouvert les hostilités et c'est de cette catégorie que l'on attend le plus de nos Français, avec un Johann Zarco en homme Tron et un Alexis Masbou en revenant.

L'incident aurait pu passer inaperçu, mais il hante le paddock de ce Grand Prix de France pour le moment baigné par le soleil au Mans. Il s'agit d'une rencontre, disons fortuite, sur le tracé d'Estoril, lors des tests d'après Grand Prix du Portugal, entre la Ducati de Valentino Rossi et la Honda de Casey Stoner.

Un Français qui arrive en toute dernière minute en la personne d'Alexis Masbou pour renforcer le contingent des tricolores pour le Grand Prix de France et déjà des lauriers pour nos compatriotes alors que les motos n'ont pas encore pris la piste du Bugatti. . .

C'est l'inattendu de ce Grand Prix de France et pour peu l'homme qui tombe à pic dans une catégorie 125 qui se rappelle à son bon souvenir à la faveur d'un pilote titulaire indisponible. La structure WTR à l'Aprilia RSW a perdu son Indien blessé au combat dans le championnat espagnol et avait donc besoin d'un autre guerrier capable de lui faire la trace dans la Sarthe.

Voilà une bonne nouvelle et une excellente opportunité pour l'intéressé de se relancer. Alexis Masbou s'est ainsi vu offrir une belle occasion de retrouver le gratin mondial de la 125 en étant l'invité de la dernière minute d'une écurie WTR orphelin de son pilote titulaire Sarath Kumar.

En direct du Mans, Fausto Gresini a tenu à mettre un terme aux spéculations nées de la visite de Marco Simoncelli dans le stand Honda, lors de la manche de Superbike organisée à Monza. Le chevelu transalpin ne s'était alors pas caché pour monter sur la CBR de Xaus pour mieux évaluer sa position.

C'est un Johann Zarco spécialement habillé qui sera ce week-end au Mans pour un rendez-vous tout aussi particulier avec son public. Le Grand Prix de France ne se fera pas dans la discrétion pour l'Avignonnais aux deux podiums en trois courses accomplies en GP125 cette saison, puisqu'il arborera un cuir du plus bel effet, en référence à l'opus cinématographique TRON, qui a la bonne idée de sortir ces jours ci en DVD.

Si on avait dit avant les hostilités à Carlos Checa qu'il partirait du tant redouté rendez-vous de Monza avec quelques vingt sept points d'avance au championnat sur son plus proche poursuivant, sans doute se serait-il esclaffé.

Au sortir de sa campagne d'Italie à Monza, Leon Haslam peut avoir de sérieux regrets. Véloce lors des qualifications, et un podium en poche à l'issue d'une première manche caractérisée par un départ qu'il a lui-même reconnu des plus moyens, le Britannique pensait bien créer la sensation lors de la deuxième mi-temps.

Le doublé réalisé par Yamaha à Monza est un succès retentissant pour une structure qui jouait aussi à domicile, au sens propre comme au figurés, puisque les ateliers du team ne se trouvent qu'à quelques encablures du circuit.