Toute l'actualité Saab

Impossible de faire un road trip en Suède, même à bord de modèles Volvo, sans évoquer le nom de Saab, l'autre grand nom de l'automobile locale. Et comme notre itinéraire passait près de Trollhättan, son fief, nous avons voulu rendre hommage à la marque au griffon en faisant une visite de son musée officielle où se cache de nombreuses merveilles.

Le propriétaire actuel de Saab, le Chinois NEVS, a officiellement débuté la production de la 9-3 en Chine. La berline suédoise retrouve une seconde vie, toujours avec son ancienne plateforme, mais cette fois uniquement avec batteries et moteur électrique.

Pour les nostalgiques de l'automobile suédoise, il y aura une belle opportunité à saisir d'ici la fin d'année avec la toute dernière Saab produite par NEVS, le repreneur qui est aujourd'hui en collaboration avec Koenigsegg. Il s'agit d'une 9-3 turbo de 220 ch.

Après nous être penchés sur les meilleures citadines d'occasion pour 3 000 €, abordons maintenant le segment des familiales. Surprise, pour un budget équivalent, les bonnes familiales de seconde ne sont ni plus vieilles, ni plus kilométrées que les citadines. De vraies bonnes affaires !

Evergrande Group, déjà actionnaire majoritaire de Faraday Future, vient d'acquérir 51 % des parts de NEVS, qui détient Saab.

Elles sont trop moches, pas fiables, pas rationnelles, sans personnalité, trop gourmandes, trop bizarres, trop exotiques (rayez la mention inutile), bref, personne n'en veut. Elles ont fait un bide (véritable ou relatif) en neuf, et en occasion c'est pire. Mais au fait, dans le lot, ne peut-on trouver quelques perles ? De bonnes affaires au final ? Bien sûr pardi !

À l'occasion du Salon du Bourget, plus grand salon aéronautique du monde (ouvert au grand public du 23 au 25 juin), Caradisiac est parti à la recherche des liens qui existent entre le monde des avions et celui des autos : logos, éléments de style, équipements… Sans oublier bien sûr les projets de voitures volantes.

La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.

C’est une commande historique que vient d’enregistrer le logo Nevs qui s’est bâti sur les ruines de l’enseigne Saab. National Electric Vehicle Sweden avait racheté les actifs de Saab en 2012, après la faillite du constructeur suédois, avec l'ambition d'en faire un leader mondial des voitures électriques. La marque n’avait vendu jusque-là qu'une petite quantité de voitures à essence inspirées du dernier modèle de l’ancienne icône. Mais l’ambition de développer un nouveau modèle électrique assemblé en Suède pour le marché européen et en Chine pour le marché chinois demeurait. Voilà qu’enfin, elle a les moyens de se concrétiser.

Pour peu on l’interpréterait comme un signe. Du genre, ce n’est pas parce que l’on est une association qui demande à la justice de se prononcer sur un doute portant sur l’honnêteté d’un groupe automobile que, forcément, on sort du tribunal plus riche que l’on en est entré. Cette récente décision tribunal correctionnel de Paris sonne comme un cessez le feu. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, la General Motors est soulagée.