Avec son nouveau moteur hybride, la DS 4 est-elle une bonne affaire ?
ESSAI - Bientôt restylée, la DS 4, la berline compacte de la marque premium hérite à son tour du moteur micro-hybridée de 136 ch bien connu chez Stellantis. Cette motorisation est-elle convaincante sur ce modèle ?

Sommaire
Note
de la rédaction
13,6/20
Note
des propriétaires
EN BREF
Berline compacte
Moteur micro-hybridé
À partir de 40 600 €
Comme chez beaucoup de groupes automobiles, quand un nouveau moteur fait son apparition, il se généralise à tous les modèles. Stellantis ne déroge pas à cette règle et installe désormais son moteur hybrid 136 ch sur la Ds 4 après être passé sur bon nombre de véhicules du géant français.
Apparue en 2021, la seconde génération de Ds 4 avait radicalement rompu avec la précédente. Elle s’est rapidement imposée comme la seconde meilleure vente du DS derrière l’indéboulonnable DS 7. Toutefois, la DS 4 n’a jamais réussi à concurrencer sa cousine, la Peugeot 308, qui rencontre un succès très largement supérieur et les chiffres de ventes n'ont jamais atteint les chiffres escomptés.


Pour séduire, la DS 4 avait misé sur un style nettement plus géométrique et statutaire que la précédente génération, qui se distingue notamment par une large calandre, une signature lumineuse de L à l’avant tandis que le profil se caractérise par des plis de carrosserie marqués notamment sur la partie basse des portières, mais aussi par une vitre de custode au dessin original. Des parti-pris qui n’ont apparemment par séduit une clientèle si large que cela.
Aujourd’hui, si vous voulez acheter une DS 4, vous avez le choix entre trois motorisations, une hybride rechargeable de 225 ch, un diesel de 130 ch et donc cet hybride de 136 ch, qui vient remplacer le Puretech 130 ch. Comme nous le précisons précédemment, ce moteur est devenu en l’espace de peu de temps un grand classique chez Stellantis. Pour rappel, il s’agit du 1.2 Puretech revisité et pourvu maintenant d’une chaîne de transmission qui désormais couplé à un moteur électrique 48 volts de 21 kW (28 ch) intégré à la boîte de vitesses à double embrayage et alimenté par une batterie lithium-ion de 0,9 kWh. La puissance cumulée est donc de 136 ch et un couple de 230 Nm.

L'agrément est au rendez-vous
Son fonctionnement et son comportement ne sont pas une surprise. Au démarrage ou en ville à faible allure, les déplacements se font majoritairement en électrique. Toutefois, encore plus que sur les autres modèles dotés du même groupe motopropulseur, il faut avoir le pied droit léger lors des phases d’accélération, car dans le contraire les phases électriques se font très rares. Ce conseil est aussi d’actualité afin de limiter la sonorité des trois cylindres qui n’est pas le plus agréable. Quelques vibrations peuvent également se faire remarquer.
Sur route, l’ensemble se révèle très plaisant avec notamment une boîte de vitesses dont les changements de rapports sont fluides et relativement rapides. Contrairement à d’autres hybrides, le moteur ne monte pas dans les tours de façon bruyante, ce qui est synonyme également d’une plus grande réactivité et donc dynamisme. Des qualités vont de pair avec une consommation mesurée puisque nous avons enregistré une moyenne de 6.0 l/100 km.
Comme nous l’avons signalé lors de nos différents essais de cette DS 4, cette dernière distille un excellent compromis entre confort et dynamisme. Sans être la référence dans ces deux domaines, elle arrive à se positionner comme un bon juste-milieu avec une excellente insonorisation, une direction précise et plaisante à mener et des mouvements de caisse bien maîtrisés.
Un habitacle élégant, mais une ergonomie à revoir

À l’intérieur, en attendant la version restylée, qui devrait peut-être apporter quelques évolutions, on retrouve une planche de bord imposante. Très verticale, celle-ci, qui joue la prolongation avec les contre-portes, bénéficie d’un dessin soigné et original. Les matériaux choisis sont de qualité et il en est de même de la finition de très bon niveau. Dommage que l’ergonomie soit aussi complexe avec par exemple des commandes de lève-vitres bizarrement placés et beaucoup de sous-menu dans l’écran multimédia de 10 pouces, qui fait preuve d’une bonne réactivité. Petit regret concernant la taille de l’instrumentation de 7 pouces seulement, même si elle peut être complétée par un large affichage tête haute de 10 pouces. Cela pourrait être un axe de développement pour le restyling. Bilan mitigé pour les aspects pratiques.


L’habilité arrière est correcte sans être exceptionnelle tandis que le volume de chargement avec 430 litres est dans la bonne moyenne de la catégorie.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,40 m
- Largeur : 1,86 m
- Hauteur : 1,47 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 430 l / 1 240 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2021
* pour la version II 1.2 HYBRIDE 136 ETOILE E-DCT6.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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