Par Jeremy Tsubishi
Drole de carrière que celle de la X-Type: du petit et du gros V6, de la traction, de la 4wd, un diesel dans le cœur du marché de l'époque, un diesel pechu et un break.
Une habitabilité médiocre autant qu'une allemande de l'époque, une finition au dessus d'une 156 voir meme d'une C de l'époque.
Et des critiques stupides de l'époque alors qu'une Audi sentait la Passat, une 156 la Fiat et une Volvo de l'époque avait des blocs partagés avec Renault ou...VW.
Et une Classe C ou BMW Serie 3 se vendait en petit blocs essence 4 cylindres avec vitres manuellles à l'arrière, poignées non peintes et clim optionnelle.
Le châssis et la boite mécanique étaient juste excellents, mieux qu'une A4 traction comparable. La boite auto vallait bien une Mercedes de l'époque. Idem pour l'insonorisation.
Mais pas de ventes en entreprises. Pas de coupé. Pas de modèle sportif vecteur d'image. Pas de petits blocs 4 cylindres en prix d'appel.
La 156 à fait un buzz à l'époque sur son style.
La s60 était une sacrée cousine très réussie avec une variante break enviable.
La e46 était un monstre de finition et d'agrément. L'a4 proposait pour le meme prix un v6 TDI dans l'air du temps avec une finition solide.
Et puis la Rover 75 brouillait les cartes dans la vision du grand public et jouait l'image "je suis basée sur une BMW moi"
Enfin, Ford proposait exactement les memes blocs Diesel sans écart de puissance pour achever la hiérarchie dans le groupe.
A noter que la X type est juste la Jaguar la plus fiable depuis... disons ces 40 dernières années.