Par §Tra021un
hop tout les citadins en bus et en tram !
Faut-il vraiment bannir l'auto des villes ?
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Par §Tra021un
hop tout les citadins en bus et en tram !
Par §Cus143Xg
Très bon article.
En chassant les voitures des centre-ville, certaines municipalités ont de fait chassé aussi leur conducteurs.
C'est triste de penser que des centres commerciaux sans âme sont préférés aux centre-ville pour aller diner.
Il faut des parking, payants mais pas trop chères, ainsi les gens reviennent sans effet voitures ventouses.
Par §nou200we
Il y a plusieurs raisons pour la déconfiture des centre-villes, et la voiture n'en est une que dans de rares cas. D'une part l'offre mondialisée de chaînes de restauration a explosé ces dix dernières années, souvent car les maires voulaient tous leur ZAC, qui dit ZAC dit grandes surfaces mais aussi chaînes de restauration. Des chaînes qui pratiquent des tarifs plus accessibles pour des budgets plus contraints.
Bien des villes moyenne de province qui ne sont pas fermées à la voiture ont vu leurs commerces de centre-ville périclités. Il suffit d'aller à Quimper, Laval, Saint Nazaire, Saint Brieuc... Pourtant s'y garer est facile, gratuit le soir, ça n'empêche pas le déclin des restau de centre-ville.
Souvent car les nouveaux cinémas (le fameux multiplex de 8 salles de province), ont été, pour des raisons économiques, réalisés sur ces fameuses ZAC.
Ce déclin s'observe partout en France sauf dans les grandes métropoles. Et ce n'est pas en créant des places de parking gratuites en centre-ville que ça va s'inverser comme de par magie.
Par THUNDERSTRUCK
En réponse à §Cus143Xg
Très bon article.
En chassant les voitures des centre-ville, certaines municipalités ont de fait chassé aussi leur conducteurs.
C'est triste de penser que des centres commerciaux sans âme sont préférés aux centre-ville pour aller diner.
Il faut des parking, payants mais pas trop chères, ainsi les gens reviennent sans effet voitures ventouses.
Ça revient à la même chose, faire des parkings sous terrain donc payant voir peut-être trop cher impossible car les futurs gestionnaires diront pas rentable
Par JF2
Nous sommes aussi le pays où les mètres carrés de zones commerciales par habitant sont le plus élevés, l'Etat et les communes ont favorisé leur extension à outrance, avec aujourd'hui les mêmes enseignes aux quatre coins du pays ; facilités de parking, tous les achats au même endroit, la recette a accéléré la disparition de l'activité des centres villes. Des choix politiques court termistes y compris en matière d'emploi et de qualité de vie.
Par §com732BD
très bon article, j'aimerais savoir qui est le maire de cette ville
Par §Cus143Xg
En réponse à THUNDERSTRUCK
Ça revient à la même chose, faire des parkings sous terrain donc payant voir peut-être trop cher impossible car les futurs gestionnaires diront pas rentable
Sauf si les gestionnaires sont les municipalités.
Par carrera13
En réponse à §nou200we
Il y a plusieurs raisons pour la déconfiture des centre-villes, et la voiture n'en est une que dans de rares cas. D'une part l'offre mondialisée de chaînes de restauration a explosé ces dix dernières années, souvent car les maires voulaient tous leur ZAC, qui dit ZAC dit grandes surfaces mais aussi chaînes de restauration. Des chaînes qui pratiquent des tarifs plus accessibles pour des budgets plus contraints.
Bien des villes moyenne de province qui ne sont pas fermées à la voiture ont vu leurs commerces de centre-ville périclités. Il suffit d'aller à Quimper, Laval, Saint Nazaire, Saint Brieuc... Pourtant s'y garer est facile, gratuit le soir, ça n'empêche pas le déclin des restau de centre-ville.
Souvent car les nouveaux cinémas (le fameux multiplex de 8 salles de province), ont été, pour des raisons économiques, réalisés sur ces fameuses ZAC.
Ce déclin s'observe partout en France sauf dans les grandes métropoles. Et ce n'est pas en créant des places de parking gratuites en centre-ville que ça va s'inverser comme de par magie.
Ce n'est pas de la magie, moins de voiture = moins de client, entre payer 8€ de parking pour garer ma voiture et 0 sur un parking de centre commerciale mon choix est vite fait, que ce soit pour aller au resto ou faire du shopping
Vouloir prendre les "banlieusars" pour des vaches à lait a fortement contribué à les voir déserter les centres villes.
Par gordini12
Pendant longtemps les centre-villes avaient une "mixité sociale". Dorénavant ce sont surtout les bobos écolos anti-auto qui y ont pris leurs quartiers. Les coûts de stationnement, transport ne sont pas leur préoccupation première. Les maires appartenant souvent à cette caste, la tentation est grande de vider le centre ville des voitures. Ensuite ce sera le tour des étudiants. Ils pourront faire leur marché du dimanche tranquille et vivre entre eux! Pendant ce temps la république se pose des questions sur notre modèle d'intégration.......
Par §Tra021un
Ta mamie à sûrement un beau caddie à roulette à te donner
Par JF2
En réponse à gordini12
Pendant longtemps les centre-villes avaient une "mixité sociale". Dorénavant ce sont surtout les bobos écolos anti-auto qui y ont pris leurs quartiers. Les coûts de stationnement, transport ne sont pas leur préoccupation première. Les maires appartenant souvent à cette caste, la tentation est grande de vider le centre ville des voitures. Ensuite ce sera le tour des étudiants. Ils pourront faire leur marché du dimanche tranquille et vivre entre eux! Pendant ce temps la république se pose des questions sur notre modèle d'intégration.......
Pas faux on parle aujourd'hui de gentrification des centres villes, le coût du logement n'y est pas étranger, une partie de la population en zone périurbaine d'où besoin de mobilité et forcément pollution à la clef.
On en sort pas sauf à repenser la gratuité des transports.
Par §ron178DF
"Faut-il bannir les voitures des centres-ville" = OUI, MAIS progressivement, au fur et a mesure que des transports alternatifs peu couteux se mettent en place pour supplanter l'auto.
Par §Cus143Xg
En réponse à JF2
Pas faux on parle aujourd'hui de gentrification des centres villes, le coût du logement n'y est pas étranger, une partie de la population en zone périurbaine d'où besoin de mobilité et forcément pollution à la clef.
On en sort pas sauf à repenser la gratuité des transports.
Le prix des transport n'est pas le seul frein à leur utilisation. Dans pas mal de ville, les transports en commun manquent d’efficacité, lignes lentes et tracés datés d'un autre temps.
Par §Arn843dA
Bien des villes bannissent la voiture alors que ces mêmes villes se développent par la périphérie. Rendre la circulation impossible alors que le soir les transports en commun sont limités et non sécurisés, c'est favoriser les sorties en périphérie... Certaines villes comme Strasbourg ont pourtant montré la voie avec offre de transport public et parking sécurisé gratuit...
Par §gro171sK
Bannir l'auto ok mais à ce moment la il faut s'en donner les moyens et créer les structures adéquats. Nos villes ont été conçu pour être circulées par des véhicules motorisées, naturellement (chevaux, bovins) ou mecaniquement, donc pour ça il faut redessiner aussi les centre villes car qu'aura comme visage la ville de demain avec des rues en double file de largeure vide de véhicules, nos infrastructures sont adaptées à un mode de vie que l'on veut démolir, c'est incompréhensible et ridicule. C'est comme si l'on interdisait aux commerces d'être en centre ville, le visage de la ville deviendrais triste et inadapté.
Par raymonda
Article qui confond les causes et les conséquences. J'ai en tête l'exemple de Vierzon. Pas une seule rue piétonne. Par contre la aussi un centre commercial en périphérie sans cesse agrandi qui a entrainé la disparition des tous les commerces de centre ville. Il n'est pas possible dans le centre de concentrer autant de bagnoles que sur un parking pris sur un champ. Résultat il faut accepter de marcher un peu car la place de parking que l'on trouve n'est pas toujours pile en face de l'endroit ou on veut aller. Bah quelques centaines de mètres, rien qui ne dépasse les capacités physiques de 3 à 89 ans mais ça suffit à décourager pas mal de monde de s'y rendre. On est prêts à renoncer aux petites ruelles sympas pour aller dans des hangards sans âmes. La bagnole est un opium qui nous rend tous impotents voila la vérité.
Par carrera13
En réponse à raymonda
Article qui confond les causes et les conséquences. J'ai en tête l'exemple de Vierzon. Pas une seule rue piétonne. Par contre la aussi un centre commercial en périphérie sans cesse agrandi qui a entrainé la disparition des tous les commerces de centre ville. Il n'est pas possible dans le centre de concentrer autant de bagnoles que sur un parking pris sur un champ. Résultat il faut accepter de marcher un peu car la place de parking que l'on trouve n'est pas toujours pile en face de l'endroit ou on veut aller. Bah quelques centaines de mètres, rien qui ne dépasse les capacités physiques de 3 à 89 ans mais ça suffit à décourager pas mal de monde de s'y rendre. On est prêts à renoncer aux petites ruelles sympas pour aller dans des hangards sans âmes. La bagnole est un opium qui nous rend tous impotents voila la vérité.
Le problème n'est pas que les rues soient piétonne ou non, il faut aussi des places de parking, et entre des places gratuites et des places payantes les gens font vite leur choix, les centres villes sont en concurrence avec les centres commerciaux.
Et dans cette concurrence qui l'emporte: des centres commerciaux dirigés par des gestionnaires qui construisent des parking spacieux et gratuits, ou des centres villes dirigés par des politiciens qui construisent des parkings payants en pensant que les gens sont assez c.. pour ne pas aller à la concurrence...
Par §mia000aQ
Bravo pour cet article
Par beniot9888
En réponse à carrera13
Le problème n'est pas que les rues soient piétonne ou non, il faut aussi des places de parking, et entre des places gratuites et des places payantes les gens font vite leur choix, les centres villes sont en concurrence avec les centres commerciaux.
Et dans cette concurrence qui l'emporte: des centres commerciaux dirigés par des gestionnaires qui construisent des parking spacieux et gratuits, ou des centres villes dirigés par des politiciens qui construisent des parkings payants en pensant que les gens sont assez c.. pour ne pas aller à la concurrence...
Si ils ne font pas payer les parkings, les gens y stationneront ad vitam eternam et les "vrais clients" n'auront toujours pas de place.
C'est pour ça que les centres commerciaux qui sont au milieu de zones d'habitation offrent 3 heures gratuites, avec barrières et tickets. Sinon, ils se transforment en parking privés.
Et il ne faut pas oublier qu'un centre commercial "sans âme", c'est pratique. C'est couvert et chauffé (souvent), on y trouve une grande diversité de boutiques toutes au même endroit, des cinémas, de la restauration, du divertissement... Résumer leur succès à la gratuité du stationnement, c'est quand même rater une "petite" partie du problème. Non ?
Par §Arn843dA
En réponse à beniot9888
Si ils ne font pas payer les parkings, les gens y stationneront ad vitam eternam et les "vrais clients" n'auront toujours pas de place.
C'est pour ça que les centres commerciaux qui sont au milieu de zones d'habitation offrent 3 heures gratuites, avec barrières et tickets. Sinon, ils se transforment en parking privés.
Et il ne faut pas oublier qu'un centre commercial "sans âme", c'est pratique. C'est couvert et chauffé (souvent), on y trouve une grande diversité de boutiques toutes au même endroit, des cinémas, de la restauration, du divertissement... Résumer leur succès à la gratuité du stationnement, c'est quand même rater une "petite" partie du problème. Non ?
Le fameux disque bleu permet justement de répondre à cette problématique de stationnement longue durée. Les centres villes se vident car il y a moins de clients, en rajoutant contraintes de circulation, de stationnement, et cout important. Ce sont les maires, cherchant des taxes qui sont directement responsable de cet état de fait. Et qui au lieu de considérer que la ville se partage, deviennent simplement des anti-voitures
Par §Cus143Xg
En réponse à beniot9888
Si ils ne font pas payer les parkings, les gens y stationneront ad vitam eternam et les "vrais clients" n'auront toujours pas de place.
C'est pour ça que les centres commerciaux qui sont au milieu de zones d'habitation offrent 3 heures gratuites, avec barrières et tickets. Sinon, ils se transforment en parking privés.
Et il ne faut pas oublier qu'un centre commercial "sans âme", c'est pratique. C'est couvert et chauffé (souvent), on y trouve une grande diversité de boutiques toutes au même endroit, des cinémas, de la restauration, du divertissement... Résumer leur succès à la gratuité du stationnement, c'est quand même rater une "petite" partie du problème. Non ?
Le succès des centres commerciaux ne tient pas qu'aux places gratuites, certes, mais les politiques anti-voitures de certaines villes ont poussé les clients à chercher des solutions hors des villes.
Après les centres-commerciaux ont fait leur job, s'adaptent et gardent ces chères clients.
Difficile ensuite de les faire revenir, quand les boutiques ont fermé et difficile de pousser à l'ouverture de boutiques quand la ville s'est vidée.
Par gordini12
En réponse à carrera13
Le problème n'est pas que les rues soient piétonne ou non, il faut aussi des places de parking, et entre des places gratuites et des places payantes les gens font vite leur choix, les centres villes sont en concurrence avec les centres commerciaux.
Et dans cette concurrence qui l'emporte: des centres commerciaux dirigés par des gestionnaires qui construisent des parking spacieux et gratuits, ou des centres villes dirigés par des politiciens qui construisent des parkings payants en pensant que les gens sont assez c.. pour ne pas aller à la concurrence...
La problématique est effectivement complexe. Elle est liée à notre mode de vie. L'augmentation des populations urbaines a générer des problèmes. Il devenait impossible que tous les consommateurs affluent vers le centre ville un samedi. Les villes n'ont pas été dessinées avec ces contraintes. Comme certains le faisaient remarquer le cout du stationnement est dissuasif et de plus c'est peu pratique. Peut être que les commerçants de centre ville devraient réfléchir à de la livraison à domicile après achat pour certains produits. l'inflation immobilière a aussi poussé les commercants qui avaient besoin de surface à la périphérie, la ou le m2 est disponible et moins cher. Notre temps disponible c'est réduit. Il y a 50 ans une proportion importante de femme ne travaillait pas. Elles pouvaient faire les achats en semaine sans contraintes horaires. Quand on arrive sur une zone commerciale, on se gare instantanément, et l'on trouve une grande variété d'offre. Il ne restera plus dans les centre ville que les banques (qui que avec internet) et les boutiques de luxe. Sans cela, il faut attendre une nouvelle forme de mobilité style autopartage avec des tarifs très doux. Imaginer des voiturettes de golf autonomes qui circulent comme des bus dans les centre ville...
Par §kit074QZ
En ville ce n'est pas un centre commercial. Des gens y habitent : des jeunes, des parents, des enfants.
Quand on habite en ville voir en centre ville, on peut tout faire à pied et c'est là où on constate la trop grande importance accordée aux voitures. Un enfant citadin ne comprend pas pourquoi une rue est voué à 80% à l'automobile, lui laissant deux petits trottoirs !
Tout ca pour qui ?
Pour ceux qui n'ont pas voulu habiter en centre ville pour avoir une grande maison, un jardin, un garage (qui sert au final de cave). Et allez hop on construit de plus en plus loin des centres villes, en construisant des zones pavillonnaires portant le nom des milieux naturels que l'on a détruit ("rue des petits oiseaux", "la clairière aux lapins"). Et choisir l'emplacement idéal loin des voitures et du bruit.
Et bien sûr à côté d'une voie rapide, voir d'une future route... Pour aller en ville et pester contre le manque de stationnement (ben oui on a juste marché 10m pour aller de sa porte d'entrée à son siège auto, il ne faudrait pas marcher d'avantage !).
Au final on finit par pester contre la hausse de carburant (réponse : il ne fallait pas habiter si loin), les bouchons sur la voie rapide (réponse : puisque qu'apparemment c'est une bonne idée d'habiter loin des villes, il y en a qui vous ont visiblement imité), l'apparition de rues piétonnes (réponse : pensez aux habitants : imaginez si tout la ville venait circuler dans vos zones pavillonnaires, vous seriez bien contents qu'on interdise ça) et les vois bus (réponse : oui ils circulent parfois vides mais ils circulent parfois pleins).
Bref cet article est une vision étriquée, loin des problématiques modernes des villes et surtout de leurs habitants.
PS : j'habite en centre ville, dans un appartement donnant sur jardin, je fais mes emplettes et sorties à pied, j'ai une carte de transport pour aller au travail la semaine ce qui me permet de m'offrir une Mercedes essence qui ne me sert que les weekend... Avec le même salaire qu'un ami qui a fait le choix inverse de construire loin en périphérie, et qui fait tout en voiture pour finir dans des zones commerciales sans âme...
Par mozipokl
No parking, no business.
Par gordini12
En réponse à §kit074QZ
En ville ce n'est pas un centre commercial. Des gens y habitent : des jeunes, des parents, des enfants.
Quand on habite en ville voir en centre ville, on peut tout faire à pied et c'est là où on constate la trop grande importance accordée aux voitures. Un enfant citadin ne comprend pas pourquoi une rue est voué à 80% à l'automobile, lui laissant deux petits trottoirs !
Tout ca pour qui ?
Pour ceux qui n'ont pas voulu habiter en centre ville pour avoir une grande maison, un jardin, un garage (qui sert au final de cave). Et allez hop on construit de plus en plus loin des centres villes, en construisant des zones pavillonnaires portant le nom des milieux naturels que l'on a détruit ("rue des petits oiseaux", "la clairière aux lapins"). Et choisir l'emplacement idéal loin des voitures et du bruit.
Et bien sûr à côté d'une voie rapide, voir d'une future route... Pour aller en ville et pester contre le manque de stationnement (ben oui on a juste marché 10m pour aller de sa porte d'entrée à son siège auto, il ne faudrait pas marcher d'avantage !).
Au final on finit par pester contre la hausse de carburant (réponse : il ne fallait pas habiter si loin), les bouchons sur la voie rapide (réponse : puisque qu'apparemment c'est une bonne idée d'habiter loin des villes, il y en a qui vous ont visiblement imité), l'apparition de rues piétonnes (réponse : pensez aux habitants : imaginez si tout la ville venait circuler dans vos zones pavillonnaires, vous seriez bien contents qu'on interdise ça) et les vois bus (réponse : oui ils circulent parfois vides mais ils circulent parfois pleins).
Bref cet article est une vision étriquée, loin des problématiques modernes des villes et surtout de leurs habitants.
PS : j'habite en centre ville, dans un appartement donnant sur jardin, je fais mes emplettes et sorties à pied, j'ai une carte de transport pour aller au travail la semaine ce qui me permet de m'offrir une Mercedes essence qui ne me sert que les weekend... Avec le même salaire qu'un ami qui a fait le choix inverse de construire loin en périphérie, et qui fait tout en voiture pour finir dans des zones commerciales sans âme...
Si chacun habitant en centre ville veut un appartement donnant sur jardin, cela ne va pas être facile......
Ne t'en déplaise les centre-villes étaient l’âme des villes avec leurs marchands. Les carrioles et chariots circulaient dans les centre-villes. Seulement tu veux des commerçants au pied de ta porte, pour acheter ce dont tu as besoin. Il en est de même pour les écoles. Tout cela relève surtout d'un comportement égoïste. Si tu veux la tranquillité , il existe la campagne. Tu peux ramasser du bois pour faire ton feu de cheminée, cela évite de payer la salle de sport. il n'est pas possible de vivre dans une société avec que des avantages sans inconvénients.
Par §Lit601Ji
Je hais les centres commerciaux (mall), avec ou sans parking gratuit. D'abord parce qu'ils me rappellent que nous vivons dans une société d'hyper consommation, essentiellement basée sur l'image et l’ego... Et ensuite, parce qu'on y trouve exactement les mêmes enseignes médiocres, les mêmes fast-food, les mêmes bars branchés et les mêmes divertissements (cinéma, théâtre, salle de conférence et salle de fitness) qu'en centre ville. Aucun intérêt si ce n'est le parking sécurisé (payant chez moi).
Ajoutons à cela le fait que c'est l'endroit préféré des beaufs et des racailles pour zoner 24/7. Que dés qu'il en pousse un nouveau, c'est toute une tripotée de petits commerçants qui passe à la trappe. Et qu'en plus, il faut raser quelques hectares de terres cultivables pour y implanter cette m... La meilleure solution semble encore de faire 50/50, trouver le bon équilibre entre zones piétonnières et axes pour véhicules motorisés avec grands parkings souterrains payants mais sans être onéreux. Pas facile, surtout avec tous les acteurs du marché. Un vrai foutoir.
Par carrera13
En réponse à §kit074QZ
En ville ce n'est pas un centre commercial. Des gens y habitent : des jeunes, des parents, des enfants.
Quand on habite en ville voir en centre ville, on peut tout faire à pied et c'est là où on constate la trop grande importance accordée aux voitures. Un enfant citadin ne comprend pas pourquoi une rue est voué à 80% à l'automobile, lui laissant deux petits trottoirs !
Tout ca pour qui ?
Pour ceux qui n'ont pas voulu habiter en centre ville pour avoir une grande maison, un jardin, un garage (qui sert au final de cave). Et allez hop on construit de plus en plus loin des centres villes, en construisant des zones pavillonnaires portant le nom des milieux naturels que l'on a détruit ("rue des petits oiseaux", "la clairière aux lapins"). Et choisir l'emplacement idéal loin des voitures et du bruit.
Et bien sûr à côté d'une voie rapide, voir d'une future route... Pour aller en ville et pester contre le manque de stationnement (ben oui on a juste marché 10m pour aller de sa porte d'entrée à son siège auto, il ne faudrait pas marcher d'avantage !).
Au final on finit par pester contre la hausse de carburant (réponse : il ne fallait pas habiter si loin), les bouchons sur la voie rapide (réponse : puisque qu'apparemment c'est une bonne idée d'habiter loin des villes, il y en a qui vous ont visiblement imité), l'apparition de rues piétonnes (réponse : pensez aux habitants : imaginez si tout la ville venait circuler dans vos zones pavillonnaires, vous seriez bien contents qu'on interdise ça) et les vois bus (réponse : oui ils circulent parfois vides mais ils circulent parfois pleins).
Bref cet article est une vision étriquée, loin des problématiques modernes des villes et surtout de leurs habitants.
PS : j'habite en centre ville, dans un appartement donnant sur jardin, je fais mes emplettes et sorties à pied, j'ai une carte de transport pour aller au travail la semaine ce qui me permet de m'offrir une Mercedes essence qui ne me sert que les weekend... Avec le même salaire qu'un ami qui a fait le choix inverse de construire loin en périphérie, et qui fait tout en voiture pour finir dans des zones commerciales sans âme...
C'est sûr que pour des métropoles de la taille de paris, les parkings payants ne gêne en rien (il y a assez de clients potentiels avec le nombre d'habitants du centre ville, sans parler des touristes)
Mais cet article montre la bêtise des maires d'appliquer cette politique de parking payant dans des "petites villes".
Par roc et gravillon
J'avais pas vu cet article de Maître Jean.
Toujours agréable à lire les expériences basées sur le vécu.
Mais bon, ce qui est décris ici, on peut tout aussi bien le transposer pour des villes n'ayant interdit en rien la venue des bagnoles dans leur hypercentre.
Et il existe bien de contre exemple, où des municipalités on su magnifiquement redynamiser leur patrimoine historique.
Le vrai souci est en fait le suivant : avoir donné pour quasi-rien de vastes terrains en périphérie où la nouvelle distribution s'est engouffrée, en échange de création de passionnants boulots de caissier(e)s ou manutentionnaires, boulots qui auront quasi intégralement disparu à échéance 8/10 ans au passage...
Par §On3461qD
En réponse à roc et gravillon
J'avais pas vu cet article de Maître Jean.
Toujours agréable à lire les expériences basées sur le vécu.
Mais bon, ce qui est décris ici, on peut tout aussi bien le transposer pour des villes n'ayant interdit en rien la venue des bagnoles dans leur hypercentre.
Et il existe bien de contre exemple, où des municipalités on su magnifiquement redynamiser leur patrimoine historique.
Le vrai souci est en fait le suivant : avoir donné pour quasi-rien de vastes terrains en périphérie où la nouvelle distribution s'est engouffrée, en échange de création de passionnants boulots de caissier(e)s ou manutentionnaires, boulots qui auront quasi intégralement disparu à échéance 8/10 ans au passage...
Ce qui me fait dire que le titre de cet article est racoleur.
Par §acr634wx
Belle démonstration ! Article très intéressant à faire parvenir à Anne Hidalgo et aux associations de commerçants des principales villes de France.
Par §acr634wx
En réponse à §kit074QZ
En ville ce n'est pas un centre commercial. Des gens y habitent : des jeunes, des parents, des enfants.
Quand on habite en ville voir en centre ville, on peut tout faire à pied et c'est là où on constate la trop grande importance accordée aux voitures. Un enfant citadin ne comprend pas pourquoi une rue est voué à 80% à l'automobile, lui laissant deux petits trottoirs !
Tout ca pour qui ?
Pour ceux qui n'ont pas voulu habiter en centre ville pour avoir une grande maison, un jardin, un garage (qui sert au final de cave). Et allez hop on construit de plus en plus loin des centres villes, en construisant des zones pavillonnaires portant le nom des milieux naturels que l'on a détruit ("rue des petits oiseaux", "la clairière aux lapins"). Et choisir l'emplacement idéal loin des voitures et du bruit.
Et bien sûr à côté d'une voie rapide, voir d'une future route... Pour aller en ville et pester contre le manque de stationnement (ben oui on a juste marché 10m pour aller de sa porte d'entrée à son siège auto, il ne faudrait pas marcher d'avantage !).
Au final on finit par pester contre la hausse de carburant (réponse : il ne fallait pas habiter si loin), les bouchons sur la voie rapide (réponse : puisque qu'apparemment c'est une bonne idée d'habiter loin des villes, il y en a qui vous ont visiblement imité), l'apparition de rues piétonnes (réponse : pensez aux habitants : imaginez si tout la ville venait circuler dans vos zones pavillonnaires, vous seriez bien contents qu'on interdise ça) et les vois bus (réponse : oui ils circulent parfois vides mais ils circulent parfois pleins).
Bref cet article est une vision étriquée, loin des problématiques modernes des villes et surtout de leurs habitants.
PS : j'habite en centre ville, dans un appartement donnant sur jardin, je fais mes emplettes et sorties à pied, j'ai une carte de transport pour aller au travail la semaine ce qui me permet de m'offrir une Mercedes essence qui ne me sert que les weekend... Avec le même salaire qu'un ami qui a fait le choix inverse de construire loin en périphérie, et qui fait tout en voiture pour finir dans des zones commerciales sans âme...
Bon parfait ! Mais vous auriez pu (dû) acheter une voiture française...Non ?
*q;-))
Par roc et gravillon
Juste pour donner un contre exemple....je me suis trimbalé récemment dans un département pas médiatiquement spécialement connu et qui s'appelle le Gers ; des villes comme Auch ou Tarbes ( c'est plus dans le Gers c'est vrai ) m'on laissé au contraire l'impression d'un remarquable aménagement de l'hypecentre, et ce ne sont pas les restau qui manquent....
Par §Fab250rx
Article pro voiture particulière qui n'apporte rien.
L'avenir est fait de voiture et mini bus autonome.
Interdire les centres ville aux autos diminuera la pollution, permettra d'augmenter la densité de commerce résidence en supprimant les parking et sera plus sécurisant.
La voiture telle que vous la connaissez aujourd'hui est bientôt terminé. Il reste au plus 5-10 ans avant de voir apparaître les centre ville totalement autonome.
Je parle au futur car c'est une certitude et une bonne nouvelle. Se persuader de l'inverse est peine perdue.
Ça change les habitudes, mais tellement avantageux. L'evolution se fera dans la douleur pour certain plus que d'autre. Des que vous en avez l'occasion, demandez aux enfants et jeune adultes qui battiront le futur ce qu'ils en pensent...
Par sebxx
En réponse à §nou200we
Il y a plusieurs raisons pour la déconfiture des centre-villes, et la voiture n'en est une que dans de rares cas. D'une part l'offre mondialisée de chaînes de restauration a explosé ces dix dernières années, souvent car les maires voulaient tous leur ZAC, qui dit ZAC dit grandes surfaces mais aussi chaînes de restauration. Des chaînes qui pratiquent des tarifs plus accessibles pour des budgets plus contraints.
Bien des villes moyenne de province qui ne sont pas fermées à la voiture ont vu leurs commerces de centre-ville périclités. Il suffit d'aller à Quimper, Laval, Saint Nazaire, Saint Brieuc... Pourtant s'y garer est facile, gratuit le soir, ça n'empêche pas le déclin des restau de centre-ville.
Souvent car les nouveaux cinémas (le fameux multiplex de 8 salles de province), ont été, pour des raisons économiques, réalisés sur ces fameuses ZAC.
Ce déclin s'observe partout en France sauf dans les grandes métropoles. Et ce n'est pas en créant des places de parking gratuites en centre-ville que ça va s'inverser comme de par magie.
Exactement, et cette analyse plus globale manquait à cet article pour le moins orienté
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