Qu'elles semblent loin ces trois positions de pointe de rang acquises en autant de meetings disputés depuis le début de cette saison de Superbike. Monza a englouti cette belle série avec ses lignes droites interminables pour le twin bolognais pour faire la part belle au compatriote Aprilia et son missile RSV4. Carlos Checa l'avait certes prédit, la campagne d'Italie serait difficile pour sa Ducati, et les faits ont démontré toute la pertinence de ce pronostic.Reste que l'Espagnol espérait au moins rester parmi les protagonistes de la dernière partie d'une Superpole qu'il a dû se résigner à quitter avant terme. Voilà le leader du championnat sur le onzième plot de la grille de départ et incapable de faire une estimation de ce qui l'attend en course. Mais avec la certitude qu'il ne montera pas cette fois sur le podium :« Je suis incapable de dire à quelle place je vais pouvoir terminer mais il n'est pas réaliste d'imaginer un podium » annonce ainsi l'Espagnol. "Je ferai de mon mieux, comme à chaque fois. Je pense cependant que nous pourrons rouler avec le groupe de tête. Nous avons des arguments à faire valoir dans le premier secteur du tracé. Mais ce n'est pas facile. Nous manquons de performance dans les lignes droites. »Derrière lui, il y aura notre Sylvain Guintoli qui se sert de cette valeur étalon pour se consoler : « Nous ne sommes pas loin du leader du championnat, ce qui montre que nous travaillons bien avec l'équipe » déclare le Français. Certes, mais c'est hors du top 10.