2. Coupes Moto Légende 2017: les pilotes.

 Il a déserté les circuits depuis de nombreuses années et on ne peut pas dire qu'il soit le pilote japonais le plus célèbre dans l'hexagone. Mais pour tous ceux qui ont connu l'age d'or du Continental Circus, il restera le premier japonais à remporter un titre de Champion du Monde (en 1977, dans la catégorie 350cc). 

 A Dijon, sur un circuit qu'il découvrait, il n'a pas hésité à enchaîner les tours de piste, non sans avoir été briefé par Steve Baker et Hubert Rigal... 

Bernard Fau l'infatigable; après avoir sorti le film "Il était une fois le Continental Circus" (toujours disponible en cliquant ici s'il n'est pas encore dans votre vidéothèque), il s'est lancé dans la réalisation de la "suite logique" avec comme acteur principal Johann Zarco (si vous souhaitez participer à l'aventure, c'est là).

Steve Baker est maintenant comme un poisson dans l'eau à Dijon. Lui aussi retrouve vite ses réflexes dès qu'il s'installe au guidon d'une de ses anciennes Yamaha.

 

Encore un pilote discret qui a pourtant de quoi être fier de sa carrière: Patrick Plisson. Adepte des petites cylindrées, il décroche le titre de Champion de France 50cc et 125cc en 1975, ce qui lui ouvre les portes du Continental Circus l'année suivante. L'aventure durera jusqu'en 1979. En 1980, lors de la première course de la saison, son co-équipier Olivier Chevalier perd la vie. Patrick Plisson décide alors de raccrocher son cuir. ll restera quand même dans les "sphères" de la moto. C'est avec plaisir que l'on peut le croiser depuis quelques années dans les manifestations d'anciennes.

Gérard Coudray, auréolé de deux titres de Champion du Monde d'Endurance, se fait désormais plaisir sur la piste dès que l'occasion se présente. On le voit régulièrement au guidon d'une Honda 1000 CBX particulièrement bien préparée...

D'autres grands noms de la moto étaient également présents (Jean-Claude Chemarin, Phil Read, Dominique Méliand...), mais il y a aussi ces figures de notre univers que l'on croise régulièrement dans ces manifestations, à l'image par exemple de Giuseppe Todero, grand collectionneur de Moto Guzzi (son père, Umberto Todéro, est entré dans l'usine italienne juste avant le début de la deuxième guerre mondiale pour ne la quitter qu'à la fin de sa vie après 66 ans de bons et loyaux services). Il est ici au guidon d'une authentique Moto Guzzi V8 de 1957. 

 Et puis il y a ces centaines d'anonymes qui prennent la piste à plusieurs reprises tout au long du week-end. Ci-dessous, c'est Freia Klink qui s'apprête à entrer en scène au guidon d'une Maïco 250 MD RS de 1974.