Dakar 2007 : le premier et le dernier
Alors que le 29ème Dakar est terminé, zoom sur deux vainqueurs : le premier et le dernier du classement général moto.
Le premier, je comprends me direz vous mais le dernier, il gagne quoi ??? Tout notre respect car en finir avec cette course est un exploit.
Cyril Despres (24/01/1974) : KTM 690 RALLY en catégorie Super production, 51 heures 36 minutes et 53 secondes de spéciale.
Pour en savoir plus : Dakar 2007 : Despres sur le podium
Ennio Cucurachi (12/09/1961) : KTM 660 RALLY en catégorie Marathon, 135 heures 7 minutes et 14 secondes de spéciale (dont 7 heurs 24 de pénalités diverses).
9ème participation pour cette irréductible belgo-italien, remis de sa fracture de clavicule de l'année dernière qui vient d'en finir avec l'édition 2007 au guidon de la même moto que l'an passé (juste un changement de moteur).
Et ce n'est pas sans mal, le dossard 88 fut donné non-partant au départ de la spéciale de la 10ième étape (boucle autour de Nema).Cela faisait plusieurs jours qu'il arrivait au bivouac pour repartir de suite. Ennio Cucurachi a reçu une autorisation exceptionnelle du jury moto pour poursuivre le rallye.
Il a rejoint Nema à 8h00 alors qu'il devait en partir à 7h51. Par la suite, son autorisation de départ en poche, il ne s'élance que vers 10h00.
"C'était moins une" mais ce n'était que l'une des péripéties de son aventure.
A l'étape 3 (Nador - Er Rachidia) : c'est l'un des premiers à se planter dans l'itinéraire de la première étape africaine, après 4 kilomètres, premier demi-tour pour rejoindre la bonne piste.
Et pour finir, c'était le dernier motard à sortir de la partie chronométrée de l'étape 14.
Normal que sur la dernière, Ennio Cucurachi a été le premier à s'élancer à l'assaut de cette ultime étape de ce 29e Dakar. Il donna ensuite le coup d'envoi de la spéciale en s'élançant dans le premier groupe de 13 motards à prendre le départ en ligne sur la plage du Lac Rose.
Ennio Cucurachi : "Je crois que j'ai le mérite avant tout d'être là, ce sont des gars comme moi qui font le Dakar, ce ne sont pas des "chochottes". Il faut aller au bout de ses tripes, il faut se faire la guerre à soi-même, c'est ça le Dakar, c'est vivre ou mourir et moi je veux vivre même en étant dernier, je m'en fous. On voit tous le même paysage, le même relief, on passe aux mêmes endroits sauf que moi, je passe de nuit, et eux passent de jour."
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