Emmanuel Macron et le permis de conduire: « Je l'ai raté une fois, ce n'est pas très glorieux. »
Le Président-candidat veut aider les jeunes à obtenir plus facilement le permis, qu'il avoue avoir lui même raté au premier passage.
Titulaire d’un DEA de philosophie, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Paris et énarque : voici résumé le parcours sans faute d’Emmanuel Macron.
Sans faute, vraiment ? Pas tout à fait. Le président de la République, et candidat à sa réélection, aura échoué à au moins un examen dans sa vie : le permis de conduire, qu’il n’a obtenu qu’au deuxième passage, ainsi qu’il l’a avoué mercredi soir lors de son interview au 19.45 de M6.
« Il est rare d’obtenir son permis du premier coup », a d’abord lancé l’hôte de l’Elysée, avant d’être relancé par le journaliste Xavier de Moulins : « Vous l’avez manqué ? » « Je l'ai raté une fois oui, ce n'est pas très glorieux. » En cela, il rejoint les 40% de candidats malheureux au premier passage dénombrés chaque année en France.
Au-delà, cet échange était pour Emmanuel Macron l’occasion de préciser une mesure destinée à favoriser les jeunes. Ceux engagés dans le Service national universel (SNU) bénéficieraient d’un financement de leur permis : « L’idée, si vous êtes engagés au SNU, c’est que l’État, la collectivité vous paient, le code, les heures, le diplôme », ce qui représente un coût d’environ 1 600 €.
« L’objectif, ce serait d’avoir plusieurs centaines de milliers de jeunes chaque année qui vont dès le lycée faire la partie obligatoire avant 16 ans. »
Cette idée, séduisante sur le principe, en rejoint une autre récemment proposée concernant la mobilité, et déjà évoquée par Caradisiac: il s’agirait de proposer des formules de leasing à 100 € par mois sur des voitures électriques.
Espérons toutefois que ces mesures se concrétiseraient bien en cas de réélection, ce que les radars Caradisiac suivront de près, et sans marge de tolérance!
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