Essai gant Alpinestars C-10 Drystar: de la qualité au rendez-vous.
Incontournable, Alpinestars semble savoir tout faire… Du blouson à la botte en passant par la combinaison, la dorsale ou le gant, l'italien a su graver un A dans le subconscient du motard. Mais pour savoir si son célèbre logo mérite bien son étoile nous allons tester un de ses gants : le C-10 Drystar. Voici nos conclusions.
Du cuir, du synthétique, des renforts rigides ou non, à ça on ajoute une membrane pour l'étanchéité et une doublure chaude pour éviter d'avoir l'onglet après un kilomètre, tel pourrait être le pitch du C-10.
Tout de noir, le gant est un gant discret certes, mais au caractère sportif. Cher à la marque, le chromosome de la course n'a pas été oublié et on le retrouve clairement dans l'ADN de ce gant automne/hiver…
DU SPORT TOUT EN CONFORT
Racing pas tout à fait mais protecteur ça c'est une certitude, et pour en avoir le cœur net rien de mieux qu'un état des lieux. Certifié CE, le C-10 n'oublie pas de parer de cuir sa paume et la quasi totalité de son pouce afin d'offrir le max de résistance à l'abrasion lors d'éventuels « câlins » avec le bitume.
Et contre les chocs, l'italien a retenu une coque monobloc en polyuréthane au niveau des métacarpes et en mousse de bonne densité sur les doigts et le haut de la main. Bien pensées et bien insérées, l'ensemble de ces protections tombent aux endroits voulus et se font immédiatement oublier dès le premier enfilage.
Souple, le gant peut compter sur un cuir de chèvre et un tissu qui n'ont nullement besoin de rodage pour vous être agréables. Avec ses doigts pré-formés, la prise du guidon se fait naturellement et si ça ne suffit pas, des smocks ont été placées à mi-doigts, mais franchement ce n'était pas la peine.
Vous l'avez compris, difficile de critiquer le confort, tant niveau souplesse que douceur ou encore du point de vue des coutures internes jamais aléatoires.
THERMIQUE
Plus besoin de présenter la doublure Thinsulate qui a l'avantage d'être chaude et très fine. Gros avantage lors des prises de commande qui ne sont pas limitées par une épaisseur trop importante.
Chaud, le gant offrira une protection thermique correcte mais qui avouera quand même ses limites lors des trajets avec un thermomètre proche du 0 (comme nombre de ses homologues me direz-vous). Fin comme un équipement mi-saison, il se montrera cependant plus isolant contre le froid que ce type de gant et sera idéal pour ceux pour qui rouler avec des gants hiver est un réel supplice.
Ici exit le serrage par simple ou multiple bride, Alpinestars a préféré une fermeture par une manchette en tricot qui joue correctement son rôle évitant à l'air d'entrer.
Facile à mettre et à enlever sans que la doublure ne suive le chemin de votre main, le C-10 trouve sa place instantanément. Il ne vous perdra pas dans des réglages et se montrera parfait pour ceux qui font des arrêts fréquents.
WHATERWORLD
Impressionnante, la membrane Drystar n'a pu être prise en défaut durant la totalité de nos essais pluvieux. Bien aidé par un tissu déperlant, le C-10 se montre étanche mais aussi respirant…
Tout y est, si toutefois vous prenez la peine de bien mettre la manche de votre veste ou de votre combinaison pluie sur la partie tricot. Si hélas ce n'est le cas… la sanction est immédiate : vos gants se transformeront en piscine !
Je regrette que Alpinestars n'ait pas prolongé sa membrane étanche jusqu'en haut de la manchette car si ça avait été le cas, on aurait été proche du sans faute…
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