Essai Sidi Crossfire: tout y est...
Véritable caméléon du tout-terrain, la botte Sidi Crossfire devient tour à tour spécifique au cross, au supermotard mais aussi désormais à l'enduro grâce à ses semelles SRS interchangeables. Nous les avons testées durant plusieurs mois. Verdict.
Bien avant de nous rendre à Maser, siège Sidi, pour la visite de leur usine italienne (pour être catapulté de l'autre côté des Alpes c'est ici), nous avions chaussé il y a maintenant presque un an une paire de Crossfire. Vissée sur des pieds mondialement couronnés, l'italienne se veut avant tout, et pour notre plus grand plaisir, fine et souple.
UNE PANTOUFLE POUR LA TERRE MAIS SANS CHAUSSON
Que de progrès depuis la Grand Prix arrivée à la fin des années 60, la Crossfire et son système Flex permettent de faciliter le mouvement du pied dans la botte sans faire l'impasse sur la sécurité.
Sans avoir recours à un chausson interne comme le font ses concurrentes haut de gamme, la Sidi offre une sensation de confort non seulement immédiate mais aussi impressionnante comme jamais je n'ai eu l'occasion d'en tester !!
Pas besoin de rodage ni de temps d'adaptation, la botte semble être faite à vos pieds… les 1970 grammes vérifiés (par botte en configuration SM) se font oublier quelle que soit votre discipline.
Les 4 fermetures suffisamment réglables se verrouillent et se déverrouillent sans batailler le moins du monde. Une fois en position fermée pas de mauvaise surprise avec des attaches qui s'ouvrent. Malin, on retrouve même un pad en TPU en charge de protéger la fermeture inférieure si toutefois votre pied venait à accrocher un obstacle.
Enfin le motard sera séduit par une lèvre d'étanchéité interne qui prend son rôle au sérieux ainsi que la garniture interne élastiquée agrémentée d'un large scratch pour une connexion optimale avec votre combarde ou votre pantalon TT.
MADE IN ITALIA
L'un des gros avantages de cette Crossfire est la possibilité de remplacer nombre de pièces lorsque ces dernières sont usées.
De la semelle SRS extractible avec un simple tournevis plat (vis quart de tour) en passant par les attaches ou les différentes protections et autre pad en TPU, tout ou presque peut être renouvelé par du neuf. Top.
L'autre avantage est une qualité d'assemblage à la main des matériaux haut de gamme qui ne souffre d'aucune critique. Renfort en mousse pour plus de confort, tissu mesh, traitement antibactérien… bref rien à redire sur le choix fait par Sidi. Si, plus d'aérations auraient rendu les roulages moins transpirants.
Côté protection rien à redire avec la présence de différentes pièces en polyuréthane thermoplastique assemblées entre elles telle une armure encerclant littéralement vos pieds sans pour autant faire carcan et laisser assez de liberté à vos pieds pour se faire oublier. Que dire de plus.
GO
Bonne accroche de la moto grâce à des caoutchoucs bien réalisés, la botte italienne est une précieuse alliée qui offre finesse et feeling tant du côté des vitesses que de la maîtrise du frein arrière.
Quel que soit le type de semelle, le ressenti aux niveaux des repose-pieds et des sélecteurs est impérial. Remarque identique concernant les protections qui arrêtent suffisamment les diverses projections de pierres ou les retours agressifs des branches.
Alors que lui reprocher ? Réellement pas grand chose. Sidi a retravaillé son système de semelle SRS désormais à vis quart de tour, et même si elles sont plus faciles et plus rapides à manipuler que les précédentes, il vous faudra vous armer d'un tournevis digne de ce nom pour les intégrer convenablement.
Une fois que l'on a compris qu'il fallait opérer en triangle pour faciliter la greffe, le renouvellement se fera sans difficulté. Mais là encore ce n'est pas un défaut… Non, outre un manque de ventilation, c'est actuellement elle la star.
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