Essai vidéo - Skoda Octavia restylée : bonifiée
Deuxième meilleure vente de la marque en France, et première sur le marché européen, l'Octavia de troisième génération arrive à mi-carrière, et a donc droit au traditionnel restylage. Voyons ensemble ce qui change et si cette berline vaut toujours le coup.
En bref
Octavia redessinée (face avant essentiellement)
Enrichissement de l'équipement
Entre + 90 € et + 630 € par rapport à l'ancienne
Châssis et motorisations identiques
Skoda bat après après année des records de vente. La marque en est en 2016 à vendre plus de 1,2 million de véhicules dans le monde. Mais en France, on ne s'explique pourquoi, elle plafonne à un peu plus de 23 000 ventes. Et l'Octavia est la deuxième, derrière la Fabia. En Europe, elle est le best-seller de la marque, qui la choie comme il se doit. Et comme la troisième génération arrive à mi-carrière, elle a droit à un restylage.
Les principales évolutions portent sur la proue. Le capot arbore deux nouvelles nervures qui lui donnent un aspect plus pincé. La calandre est redessinée, le boulier également, avec une ouverture basse plus fine et plus horizontale.
Mais ce qui frappe le plus, ce sont les optiques. Elles se dédoublent, à la manière des anciennes Mercedes Classe E. Nous n'avons donc plus affaire à deux phares, mais 4. Nous vous laisserons juges du résultat esthétique, qui fait beaucoup parler. En tout cas, on ne pourra pas dire que ça ne change pas !
À l'arrière, la seule modification concerne le dessin interne des feux, et c'est tout.
Habitacle inchangé, motorisations identiques
Dans l'habitacle, le dessin reste identique. Mais quelques matériaux sont améliorés, comme la texture du couvercle de boîte à gant, de vide-poches situé à gauche du volant. L'accoudoir est également plus confortable et l'habillage des contre-portes plus cossu.
Rien de flamboyant donc, c'est du sérieux, c'est presque tristounet, mais c'est ergonomique, net, sans bavure. Et pas loin en finition de ce que peut proposer une Passat.
La banquette arrière est toujours accueillante, avec pas mal d'espace aux jambes, mais le passager du milieu sera un peu en peine, avec un tunnel de transmission encombrant et un dossier assez dur. Le volume de coffre reste un des meilleurs de la catégorie et record quand on rapporte au gabarit contenu de l'Octavia, qui grandit cependant de 11 mm (4,67 m). Il cube 590 litres (1 580 litres banquette rabattue). C'est énorme.
Côté mécanique, aucun changement ni nouveauté. L'Octavia embarque toujours en essence un 1.2 TSI 86 ch (4,8 l/100 km, 113 g de CO2/km), le récent 1.0 TSI 116 ch (4,8 l/100 km, 109 g de CO2/km), le 1.4 TSI 150 (5,2 l/100 km et 120 g de CO2/km) et le 1.8 TSI 180 (6,1 l/100 km et 139 g de CO2 par km), avant de voir débarquer la version RS et son 2.0 de 245 ch. En diesel, les 1.6 TDI 90 ch et 116 ch (4 l/100 km et 105 g de CO2/km tous les deux) sont accompagnés du 2.0 TDI 150 et 184 ch (respectivement 4,3 l/100 km et 112 g de CO2/km et 4,5 l/100 km et 117 g de CO2/km). Les boîtes DSG sont disponibles sur 1.0 TSI, 1.4 TSI et 1.8 TSI ainsi que 1.6 TDI 116 et sur les deux 2.0 TDI. La transmission 4x4 est disponible sur TDI 150 et 184.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,67 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,46 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 590 l / 1580 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 135 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2017
* A titre d'exemple pour la version III (2) 1.8 TSI 180 GREEN TEC STYLE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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