FFM - Enduro de Carpiagne: Le nouveau refus préfectoral est un casus belli
La FFM ne décolère pas et a priori, elle a bien raison de fulminer puisqu'elle est dans son bon droit. Seulement voilà, en face, il y a la plus haute autorité de l'Etat dans un département qui fait fi des considérations des juridictions pourtant administratives. Celles-ci ont beau retoqué les positions préfectorales au sujet d'un Enduro de Carpiagne que l'on veut décidément occire dans les sombres couloirs de l'hôtel de la Préfecture des Bouches du Rhône, rien n'y fait. Un an après une première affaire de déni de justice, on remet le couvert en dégainant les oukases. Un climat délétère pour le moins dommageable.
Audiard disait que l'on reconnaissait certaines personnes par leur faculté à tout oser tandis qu'un adage identifie la même catégorie de gens par leur obstination à ne jamais changer d'avis. Deux approches pour une même entité à la philosophie d'un autre temps. Quant au reste, la parole revient à la FFM:
Communiqué FFM:
Le terrain militaire de Carpiagne est encore le théâtre d'une nouvelle bataille juridique opposant la préfecture de Marseille au sport moto.
En 2010 déjà, cette même préfecture avait souhaité interdire le prologue d'une épreuve d'enduro se déroulant dans le camp militaire de Carpiagne (13) ,champs de manoeuvre des chars Leclerc de l'armée française.
Les motivations du Préfet,notamment les risques d'érosion des sols(!),avaient été jugées peu convaincantes par le Juge Administratif qui avait suspendu son arrêté.
Aujourd'hui,le Préfet des Bouches-du-Rhône récidive en interdisant à nouveau la même manifestation avec des arguments encore plus stupéfiants.
Il évoque notamment la nécessité de promouvoir,dans ce parc national qui n'existe pas encore,«des véhicules sobres en énergie».A titre d'information,un char Leclerc consomme plus de 300 litres/100km.
Plus grave encore,mis à part un plaidoyer sur l'environnement et la sauvegarde de la planète digne d'un leader d'Europe Ecologie, cette préfecture n'invoque pas le moindre argument juridique valable pour justifier son interdiction d'un sport pourtant reconnu d'intérêt général par l'article L100-1 du Code du Sport.
La Fédération entend ne pas en rester là et donnera les suites qu'il conviendra à cette nouvelle affaire afin de défendre son club et ses activités.
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