Essai – Hyundai Ioniq Electric restylée (2019) : toujours la plus sobre des électriques ?
Pierre Desjardins , mis à jour
2. Hyundai Ioniq Electric restylée (2019) : sur la route
Notre essai de cette nouvelle mouture électrique de la Hyundai Ioniq s'est déroulé dans un environnement parfaitement calibré pour la mettre en valeur : une température de 30 degrés et une campagne néerlandaise parfaitement plate. Des circonstances idéales pour en extraire des consommations particulièrement basses mais à prendre donc avec des pincettes puisque vous n'obtiendrez pas les mêmes chiffres dans le Vercors en décembre. Mais le résultat est là : sur un parcours mixte de 234 km emprunté à la vitesse maximum autorisée et mélangeant autoroutes, réseau secondaire et ville, en utilisant climatisation, sièges ventilés, GPS et radio, en mode Eco et en adoptant une conduite souple sans pour autant céder à l'appel de l'éco-conduite extrême, nous avons obtenu une excellente consommation de 11,6 kWh/100 km, ce qui correspond à une autonomie totale d'environ 330 km.
Il faut dire que, pour y parvenir, la Ioniq dispose d'extraordinaires palettes au volant. Non, elles ne servent pas à passer les vitesses, mais à régler la récupération d'énergie, de 0, c'est-à-dire la roue libre, jusqu'à 3 qui fournit un puissant frein moteur. Non seulement cela permet de faire dégringoler de façon spectaculaire la consommation à des niveaux dont aucune concurrente n'est capable mais c'est aussi ludique. On se surprend rapidement à se prendre au jeu et à moduler rapidement la récupération en anticipant au maximum. Et si vous n'êtes pas séduits par ces palettes, il est toujours possible de conserver constamment le niveau 3 pour obtenir une conduite à une seule pédale comme l'a popularisé la Nissan Leaf. Le beurre et l'argent du beurre. La Ioniq se montre de plus particulièrement confortable et bien insonorisé, ce qui rend sa conduite très reposante.
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