4. Kawasaki : Xavier Boog défend les couleurs des verts
Chez Kawasaki, le team KRT était réduit à un seul pilote, notre Xavier Boog national, était le seul à défendre les couleurs des verts.
Après deux GP au repos pour permettre à son genoux de se rétablir, Xavier faisait sa rentrée sur le sol Brésilien.
Samedi tout se passait bien malgré un circuit très dangereux par la poussière, Xavier finissait la course de qualif 4ème.
Dimanche matin, le circuit avait été noyé la nuit et ce changement de texture n'empêchait pas l'Alsacien d'être 3ème temps du warm-up.
Voilà qui laissait entendre un bon résultat, mais la première manche allait tourner court.
Pris dans une chute peu après le départ, Xavier s'est fait rouler dessus, après une grosse frayeur pour ses jambes, il repartait très loin, mais sans lunettes, il rentrait au parc.
En seconde manche, Xavier passe le 1er tour 8ème et ramènera les points de la 6ème place.
Xavier Boog : « Samedi fut une bonne journée, à la fois lors des séances d'essais et de la course qualificative. Je suis bien sorti de la grille au premier départ, mais au premier virage ma roue avant a touché la roue arrière de Gonçalves et j'ai chuté. Je n'étais pas encore au sol qu'un autre pilote me roulait dessus, et quand je me suis relevé je ne pouvais plus marcher ! Après une bonne minute les sensations sont revenues et j'ai enfourché la moto, très attardé ; je suis rapidement revenu sur les pilotes locaux, mais sans mes lunettes endommagées dans la chute j'ai vite renoncé car je prenais des projections de boue dans les yeux.
Au second départ je me suis retrouvé dans le top cinq, mais j'ai mal négocié quelques virages et je me suis fait doubler par plusieurs pilotes ; j'étais en colère après moi-même, je suis progressivement revenu cinquième avant d'avoir un coup de fatigue dans les derniers tours. Depuis ma chute en Belgique je ne peux pas faire de footing, je fais du vélo mais sans pouvoir forcer comme avant, si bien qu'en course j'ai manqué de physique. Il m'a fallu ce week-end reprendre l'habitude de rouler sur une piste truffée d'ornières, d'aller au contact des rivaux, des conditions qu'on n'a pas à l'entraînement. »
Chez Bud Racing, on est resté à la maison, Nicolas Aubin n'avait rien à sauver aussi loin, celà ne valant pas le coût d'un tel déplacement.
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