L'auto des voisins - Daniel a fini par trouver la VelSatis qu'il recherchait
Il a découvert avec étonnement la grande Renault lors de son lancement en 2002. 19 ans après, Daniel a fini par acheter le modèle qui l'avait tant bluffé. Il a craqué pour une VelSatis V6 essence de 2005.
Il y a pensé durant des années. Depuis le moment ou Daniel a découvert la VelSatis, au Mans, lors du lancement commercial de la grande berline Renault, en 2002. "J'étais frappé par le côté révolutionnaire de cette voiture". Et pas du tout décontenancé par sa ligne, comme nombre de ses détracteurs l'ont été. Puis les années ont passé et ce cadre d'une grande compagnie d'assurances s'en est retourné vers ses Mercedes de fonction. Mais l'âge de la retraite a sonné, et avec elle, comme une envie de retrouver l'éblouissement d'il y a vingt ans. Alors Daniel s'est mis en quête d'une VelSatis. Et il l'a trouvé, le 2 novembre 2021, exactement.
Sa quête de l'oiseau rare a duré deux ans. En raison de l'exigence de disposer d'une auto en très bon état et assez peu kilométrée, bien sûr, mais aussi parce que Daniel était en quête d'un modèle bien particulier. Parfaitement au courant des problèmes de fiabilité des premières VelSatis en général, et de quelques-uns de ses moteurs en particulier, il a opté pour une phase 2, dotée d'un moteur réputé fiable : le 3,5 l V6 essence de 245 ch d'origine Nissan.
Il a fini par la trouver, en région parisienne, chez un professionnel. Elle avait 150 000 km. "Il ne pouvait pas me garantir grand-chose et me l'a vendue dans son jus". Un jus plutôt irréprochable, hormis quelques éraflures sur la carrosserie, signes du temps et de ses 17 ans d'existence. "J'ai fait une trentaine de kilomètres d'essai à son volant, et je l'ai acheté". Pour une somme assez dérisoire : 3 500 euros. Avec sa VelSatis, Daniel est rentré au Mans et l'a immédiatement fait réviser par le concessionnaire local.
3 500 euros et 150 000 km au compteur
Un nouveau train de pneus, une vidange moteur et boîte plus tard, voilà la VelSatis pimpante à la sortie du garage. Depuis, et en quelques mois, Daniel a effectué 4 000 km supplémentaires, "sans le moindre souci". Il est toujours aussi bluffé par son auto, et notamment son intérieur très techno pour l'époque. C'est un modèle haut de gamme, il ne manque que le toit ouvrant et les écrans vidéo à l'arrière. "Mais j'ai rarement l'occasion de m'asseoir à l'arrière pour regarder des vidéos" sourit-il.
Ses passagers aussi sont épatés, notamment par l'étonnant design de la planche de bord de l'engin et ses équipements, étonnants pour une auto de 17 ans, comme ce GPS couleur, "qui dispose de la dernière mise à jour, sauf qu'elle date de 2010", Renault n'ayant pas souhaité poursuivre l'aventure.
Évidemment, un moteur essence V6 de 245 ch, couplé à une boîte automatique, même si elle dispose de 6 vitesses, a une tendance à la gloutonnerie. "J'aime tellement ma VelSatis que je ne parlerais pas de sa consommation" explique pudiquement Daniel, qui finit néanmoins par lâcher un chiffre. "Sur route, il faut compter entre 10 et 12 l /100 km". Un appétit certes élevé, mais en le comparant au prix d'achat de la voiture, au prix modéré de l'assurance (500 euros par an pour une auto de 17ch fiscaux) et surtout au confort exceptionnel d'une VelSatis, ce niveau de consommation devient fort acceptable.
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