L'état des routes continue de se dégrader, les maires de France demandent un coup de pouce à l'État
Souvent pointé du doigt, particulièrement par les motards, l'état des routes françaises ne cesse de se détériorer. Un constat que font également les maires de France, qui pointent du doigt un manque de moyens et demandent un coup de pouce de l'État.

Ornières, nids-de-poule, affaissements de chaussée, fissures, crevasses sont autant de dangers potentiels sur nos routes, particulièrement pour les usagers les plus vulnérables, notamment les motards.
Si les défauts sont généralement rafistolés à la va-vite à grands coups de rustines, cela à un coût de plus en plus lourd à porter pour les collectivités locales, dont les mairies, en charge de l'entretien de plus de 717 000 kilomètres de routes en France (contre seulement 11 000 km d'autoroutes pour l'État).
Selon l'Association des maires de France (AMF) : « de nombreuses communes n’ont plus les moyens d’entretenir correctement l’ensemble de leurs voiries. »
Gagner plus pour entretenir moins, l'État continue de se désengager de l'entretien des routes
Avec environ 65 % du réseau routier français à entretenir, les mairies supportent donc massivement le coût de la conservation de l'état du réseau.
Une injustice pour Frédéric Cuillerier, co-président de la commission Transports de l’AMF, qui parle même d'un « déséquilibre flagrant » pour évoquer la répartition des coûts inhérents à cet entretien entre l'état et les municipalités. Selon l'AMF, l'Etat reverse « seulement » un milliard aux communes sur la cinquantaine de milliards issus liés à la route (entre revenus des autoroutes, carburant, amendes diverses, etc.). Un montant qualifié de « miettes » par l'association des élus locaux, qui estime que le montant supporté chaque année par les communes pour l'entretien des routes est de 15 milliards d'euros et demande un plus juste partage du butin.
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