L'étau se resserre sur le moteur Puretech de Peugeot, Citroën, DS et Opel
Après l’action en justice contre les moteurs essence TCe du groupe Renault, le même cabinet d’avocat étudie la possibilité de poursuivre le groupe Stellantis suite aux problèmes de ses moteurs essence Puretech.
Depuis quelques jours, le recours en justice formé contre Renault par les avocats de la plateforme d’actions collectives MyLeo est devenu réalité avec le dépôt d’une plainte au pénal devant le tribunal de Nanterre. Mais l’avocat de la plateforme d’actions collectives MyLeo avance aussi sur un autre dossier sulfureux alimentant régulièrement les colonnes des commentaires de Caradisiac : celui des problèmes des moteurs Puretech du groupe Stellantis.
En cause, le petit trois cylindres essence 1,2 litre installé dans des modèles Peugeot, DS, Citroën et Opel depuis 2012 a été épinglé à plusieurs reprises pour des soucis notamment de casse anormale de la courroie de distribution ou de surconsommation d’huile pouvant avoir des conséquences catastrophiques. Interrogé par nos soins, Maître Christophe Lèguevaques confirme que le cabinet « récolte actuellement tous les éléments auprès des clients mécontents, afin d’étudier tous les recours possibles pour les indemniser le mieux possible ». Un référé du même genre que celui demandé dans le cadre du « Motorgate » de Renault, visant à obtenir de Stellantis la production de documents censés prouver que le groupe était au courant de problèmes de fiabilité de son moteur, est en préparation.
Un accord à l’amiable encore possible ?
Comme pour l’affaire du TCe Renault, le groupe Stellantis n’a jusqu’à présent consenti à aucune campagne de rappel officielle pour régler définitivement les soucis. Christophe Lèguevaques n’exclut pas la possibilité d’arriver à un accord à l’amiable avec Stellantis, mais il prévoit d’aller jusqu’au bout en justice si les éléments collectés sont suffisamment probants pour cela. Au passage, il nous explique que dans l’autre affaire du Motorgate, Renault vient de faire appel contre la procédure en référé l’obligeant à dévoiler des documents internes. La procédure suite à la plainte au pénal de la plateforme d’actions collectives MyLeo devrait démarrer en novembre 2023.
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