La Ferrari 250 GTO élevée au rang d'art par la justice italienne
Devant la volonté de certains indépendants de réaliser des reproductions de 250 GTO, Ferrari a décidé de porter l'affaire en justice en Italie. Et le tribunal de Bologne a donné raison à la marque italienne en élevant le coupé italien au rang d'oeuvre d'art, ce qui empêchera toute reproduction possible.
La 250 GTO est "une oeuvre d'art qui ne peut être imitée ou reproduite". C'est en tout cas ce qu'a confirmé le tribunal de Bologne, sollicité par Ferrari après qu'une entreprise italienne ait souhaité construire des répliques de la mythique sportive italienne.
On sait à quel point les constructeurs sont offensifs lorsqu'il s'agit de juridique et de protection du design des autos. Certaines marques ont notamment tenté en Chine de copier des modèles européens connus, mais la plupart du temps, les Land Rover et autres grands noms de l'automobile ont eu gain de cause au motif de la propriété intellectuelle. Un motif d'ailleurs également évoqué par les constructeurs en France qui souhaitent protéger le marché de la vente de pièce de carrosserie.
Ferrari est une des marques ayant la politique la plus stricte vis-à-vis de ses clients et de ses autos. Avec ce jugement, il ne sera donc plus possible pour des tiers de construire des répliques, même si la mécanique n'a aucun lien avec le V12 Ferrari. Une situation totalement opposée à celle de Shelby qui laisse les répliques d'AC Cobra pulluler à travers le monde.
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