

Il ne faudra désormais plus parler de voitures "propres", mais plutôt de voitures à faibles ou très faibles émissions. Ce sont les termes qui ont été retenus par le gouvernement qui a enfin publié le décret qui fixe un cadre légal sur ce que sont ces voitures à faibles émissions.
Vous aurez noté ici que le gouvernement ne tient nullement compte des vrais polluants : particules fines et oxydes d'azote. Une décision un peu incompréhensible en pleine période de chasse aux sorcières chez les constructeurs.
Que cela va-t-il bien pouvoir changer pour les particuliers ? A vrai dire, pas grand-chose. Ce décret va surtout servir aux municipalités et collectivités territoriales qui devront posséder 20 % de leur flotte en véhicules à faibles émissions (ce chiffre est même porté à 50 % pour les flottes de l'Etat).
Malheureusement, la limite de 60 g/km exclut d'emblée tous les véhicules à moteur thermique, et même les hybrides simples comme la Toyota Prius ne peuvent entrer dans ce renouvellement (elle est à 70 g/km). Les communes et agglomérations n'auront donc guère le choix : il faudra se tourner vers les rares hybrides rechargeables du marché pour renouveler une partie de la flotte. Autant dire que la facture risque de s'alourdir sérieusement, d'autant plus que les utilitaires légers sont concernés.
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