Le prix des occasions continue à grimper
Après une légère accalmie au printemps, les étiquettes ont repris leur progression et atteignent des niveaux historiques.
Le manque de voitures de seconde main se poursuit, les spécialistes du secteur considérant qu’elle est la cause majeure de la baisse des volumes échangés. Toutefois, ces derniers indiquent également que les tarifs demandés par les vendeurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, sont désormais si élevés qu’ils refroidissent les ardeurs de certains acheteurs potentiels.
Ainsi, le dernier baromètre Auto Scout 24 fait état d’une progression des prix de 2,4 % sur le seul mois de septembre 2022, en comparaison du mois précédent. Depuis le début de l’année, l’inflation sur les occasions grimpe ainsi à + 10 %. La stabilisation relevée en mars et avril dernier, ainsi que la légère baisse enregistrée en mai, laissait toutefois espérer un retour à la raison.
Il n’en est rien, le prix moyen des modèles de seconde main mis en vente dépassant désormais allègrement les 28 000 €. À titre de comparaison, cet indicateur était inférieur à 25 000 € il y a un an et à 23 000 € en 2019 et 2020.
L’écart se creuse, par ailleurs, entre les montants demandés entre les variantes thermiques et celles considérées comme étant plus propres. Ainsi, le surcoût moyen d’une hybride par rapport à une essence est de 30 %, et celui d’une électrique de 38 %. Si, dans le deuxième cas, cela paraît logique, puisque cela correspond peu ou prou à l’écart de prix en neuf, la fièvre qui touche les tarifs des hybrides est irrationnelle et indique une décote très largement inférieure à la normale.
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