Le reconditionnement d’occasions explose en France
Les grands distributeurs veulent en terminer avec les occasions remises en état par chacun de leurs points de vente et industrialisent massivement ce processus. L’objectif est de faire baisser les coûts unitaires, mais également de gagner du temps.
Jusqu’à présent, chaque point de vente se chargeait de réviser et de remettre en état les véhicules issus de reprises client avant de les proposer de nouveau à la vente. Un processus qui, entre autres inconvénients, avait celui de bloquer des créneaux sur le temps de travail des carrossiers et des mécaniciens. Sans compter le coût unitaire de chacune de ces opérations.
Les géants de la distribution automobile mettent donc, peu à peu, sur pied des entités uniquement consacrées à ce que l’on appelle le reconditionnement. Il y a quelques mois, Renault annonçait ainsi la conversion d’une partie de son site de Flins (78) vers cette activité. Si les débuts de ce que la marque appelle la Refactory se sont faits en douceur, avec 1 500 véhicules reconditionnés durant la première année, le rythme s’accélère puisque le Losange prévoit de remettre en état 180 véhicules par jour dès 2023. Ce qui représenterait 45 000 autos remises à neuf sur une année complète !
La réorganisation de cette activité n’intéresse d’ailleurs pas que les constructeurs et leurs concessionnaires. L’Hexagone compte ainsi, à ce jour, une quarantaine d’entreprises indépendantes qui fournissent ce service aux professionnels de la distribution automobile.
Quant à ceux que l’on appelle les mandataires, ils sont souvent à la pointe en ce domaine. Ainsi, Aramis Auto, qui a ouvert une première antenne de ce genre dès 2014, vient d’ouvrir un deuxième pôle uniquement dédié au reconditionnement, en région parisienne. Déjà doté d’une capacité de reconditionnement de 10 000 véhicules par an, Aramis Auto sera désormais capable de quintupler ce chiffre.
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