2. Le Rumi Club de France.

Au début du siècle dernier, la marque Rumi travaille pour l'industrie.

Pendant le deuxième conflit mondial, il participe à « l'effort de guerre » en produisant pour l'armée. Revenu à une période plus pacifique, le succès des Vespa et Lambretta incitera Donnino Rumi à fabriquer des scooters. Le plus célèbre de la marque est sans conteste le « formicchino » (petite fourmi en français dans le texte).

A noter que ces scooters très rapides remporteront de nombreuses courses dont cinq Bol d'Or, dans leur catégorie, cela s'entend (1956 : Cambis- Ditail 175 sport, 1957 : Cambis-Etienne 175 course, 1958 : Foidelli-Bois 125 course, 1959 : Bourles-Talbot 125, 1960 : Foidelli-Bourles 125 course).

En 1960, la firme est en liquidation judiciaire et Donnino Rumi retournera à ses premiers amours, la peinture et la sculpture.

Le Rumi Club de France compte un peu plus de 200 membres. Son président, Robert Drouay ne tarit pas d'éloges sur son engin. Il m'a même avoué que c'est grâce à lui qu'il a rencontré sa femme.

Le club possède un important stock de pièce et aide autant que faire se peut ses adhérents. Ils aiment rouler avec leurs machines et ne s'en privent pas.