Le Toyota C-HR arrive en occasion : l'hybride aux tarifs plombés

Toyota est l'un des pionniers du SUV et du 4x4 de loisirs. C'est en effet lui qui présente en 1994 le premier représentant du genre : le Rav4. Un marché qui va exploser dans les années suivantes. Et le constructeur japonais de se retrouver noyé sous la concurrence, notamment en Europe. En misant sur les motorisations hybrides, Toyota acquiert alors une spécificité et un savoir-faire indéniable, le tout enrobé dans des produits manquant alors singulièrement de sex-appeal.

Pour tenter de se montrer, d'attirer l'attention, le constructeur japonais a décidé d'oser à nouveau. En présentant le tout dernier C-HR (pour Coupé High Rider...), à la plastique exubérante et sacrément inspirée de l'univers des mangas, il prend un risque. Le même que celui pris par Nissan au lancement du Juke, avec le succès que l'on connaît. L'histoire tend à se répéter donc, le C-HR affichant des chiffres de vente insolents, avec presque 11 600 exemplaires écoulés dans l'hexagone sur les 8 premiers mois de l'année. Soit presque aussi bien qu'un Opel Mokka et mieux que le Nissan Juke. Tout cela sans moteur diesel au catalogue ! Puisque la gamme ne comprend qu'un bloc essence 1.2 turbo de 116 ch, et un hybride 1.8 de 122 ch en puissance cumulée (c'est le même que celui de la Prius).

Et nos essais sont relativement clairs : le C-HR est une réussite. Que ce soit au niveau de l'agrément de conduite, de la tenue de route, de l'équipement, il tire son épingle du jeu. Et son succès, outre qu'il a une "gueule" qui plaît, s'appuie aussi sur des prestations dignes de ce nom.

Trouver un Toyota C-HR d'occasion : les filières d'approvisionnement

Il a fait ses premiers tours de roue en fin d'année 2016. Les premiers exemplaires ont donc environ 9 mois. C'est peu, mais cela permet d'en retrouver déjà en nombre sur les sites de petites annonces. Les concessions revendent en effet leurs premiers exemplaires de démonstration ou de direction. Les collaborateurs de la marque ne disposent par contre pas de site internet dédié pour revendre une première acquisition. Elle repart dans le réseau de concessions.

Bien sûr, comme souvent, les particuliers sont rares parmi les vendeurs, en l'occurrence pas plus de 4 % du total. Mais ils annoncent sur les mêmes sites que les "pros".

À savoir, les incontournables La Centrale (www.lacentrale.fr) et le bon coin (www.leboncoin.fr) 

Mais les concessions peuvent aussi compter sur la section dédiée aux occasions du site officiel du constructeur : https://www.toyota.fr/occasions/index.json où l'on trouve à ce jour presque 140 annonces, tandis que les sites classiques en agrègent plus de 350, si l'on retire les inévitables doublons.

Pas d'offre chez les loueurs pour clore ce chapitre.