Les dessous de la Ducati 1098 Oté’a: entre chassis et pistons.
Belle, bien finie… semblant directement sortie des usines Ducati, la 1098 Oté'a ne manque pas de superlatifs. Mais pour arriver à un tel résultat, quelques 1 200 heures de boulot et 4 démontages complets de l'italienne ont été nécessaires. Reportage.
Et pour rester dans les chiffres, ça fait toujours plus sérieux, un billet de 50 000 euros (prix des pièces au tarif pro et hors heures de travail) a été posé sur la table pour lui donner naissance… hypersport inclus… bien entendu…
Réalisée sur une base de 1098 dite « normale », la prépa' à la mode Antibes Engineering n'a plus grand-chose à voir avec la moto de base. Dévêtue, amincie, la moto est dans le plus pur style des café-racers… pour le plus grand plaisir des yeux.
Exit un grand nombre de pièces, de version italienne, il ne restera plus que le bras oscillant, le moyeu arrière et son disque, le tableau de bord, le radiateur d'eau… et les roulements de direction… ça fait peu en vue du nombre de pièces présentes au début de la longue aventure. Pour vous permettre de mieux vous rendre compte, l'Oté'a se dévoile… striptease.
CADRE
Squelette de la 1000, le cadre a été le plus épuré possible afin qu'il soit le plus fluide et que rien n'accroche le regard. Pour ce faire, il a été nécessaire d'enlever tous les supports et pattes diverses présents d'origine.
Résultat des courses après 10 à 12 heures de travail, un cadre qui n'accroche pas le regard.
Le bâti arrière est une base Tamburini modifiée pour l'occasion dans sa partie arrière et interne afin qu'il puisse accueillir la batterie qui a migré (le poids gagné sur le bati arrière correspond approximativement au poids de la batterie), il accueille aussi le système électrique et enfin le support de plaque et le feu arrière, ce dernier en provenance de chez Bimota (de la DB8 pour être plus précis).
LE MOTEUR
Outre les caches carbone vus et revus, le moteur en « V » voit sa gestion électronique entièrement revue même si le boîtier d'origine reste présent avec une reconfiguration totale de l'injection.
Antibes Engineering ne voulant plus d'interaction entre les périphériques et la gestion moteur se propose de faire deux faisceaux électriques éliminant de ce fait les problème dus au multiplexage (au quoi ? pour faire simple, c'est lorsqu'un fil à plusieurs fonctions).
Bilan, un ou plutôt deux faisceaux électriques épurés au maximum qui deviennent pratiquement invisibles… après 100 heures de taf (pour faire d'jeuns).
C'est tout ? Pas tout à fait, un embrayage STM Evoluzione apportera au pilote plus de confort à l'utilisation… ce n'est pas du luxe vu ce que propose d'origine Ducati, pouvant facilement être qualifié de velu pour ne pas dire « bucheronesque ».
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