3. Les prix : c'est du lourd
Traditionnellement, les marques généralistes décotent d'environ 15 % sur les 6 premiers mois, et de 25 % la première année. Volkswagen, bien aidé pendant longtemps par une réputation en béton, arrivait à maintenir au-dessus de cette décote ses modèles. Mais scandale actuel aidant, on peut espérer que les prix des secondes mains récentes soient un peu plus sages. Est-ce bien le cas ?
Eh bien globalement, non. Fin du suspens. En tout cas pour la plupart des modèles.
Par exemple un 1.4 125 Trendline se négocie en occasion, en en tenant compte des options dont il peut être équipé, au maximum à 6/7 % sous le prix neuf. Le 1.4 TSI 150 fait à peine mieux, avec 9 à 10 % de rabais. Si il est en transmission intégrale avec la DSG, on peut espérer 12 %.
Pas vraiment la bonne affaire, donc.
Et du côté des diesels ? L'offre plus abondante fait-elle chuter la valeur ?
Oui. Et c'est logique. Ici les meilleures affaires se négocient à - 18,5 % sous le prix du neuf pour un 2.0 TDI 150 Confortline. Mais les exemplaires à ce prix sont rares, la décote moyenne est plutôt située à - 9 %. Certains modèles sont affichés plus chers que le prix neuf, mais ils sont dans ce cas bardés d'options… Ce qui n'en fait pas des bons plans pour autant.
La plus puissante version 2.0 TDI 190, plus rare nous l'avons vu, revient elle a des cotes d'enfer, en perdant au mieux 7 à 8 % de sa valeur. C'est peu, même pour une "occasion 0 km"…
Le Tiguan 2 semble donc bien parti pour être un beau succès. Il est tellement demandé en seconde main que ses prix sont à peine plus intéressants sur ce marché qu'en neuf.
Du coup, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, tournez-vous vers les offres des mandataires. Certains ont des offres sur des modèles Business de provenance française, à - 14 %. Elles rendent l'achat en seconde main quasi à oublier.
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