Marché : baisse de 6 % des immatriculations en avril
Pas de muguet en ce premier pour un marché automobile français. Les derniers résultats sur les immatriculations de voitures neuves poussent plutôt à acheter des chrysanthèmes puisqu’ils incitent au deuil. Il y a un mois, l’espace tricolore des voitures particulières neuves était en hausse de 7,0 %. Une embellie annulée en avril avec ce repli de 6 % qui montre que l’avenir ne tient qu’à un fil.
Ceci dit, sur les quatre premiers mois de l'année, le marché automobile français reste orienté à la hausse avec 2 % de croissance. Le mois de mai sera donc suivi de près, surtout au vu d’une conjoncture particulière qui a déjà plombé avril. Les experts mettent en effet en avant les incertitudes de l’élection présidentielle et la forte hausse du chômage pour regretter la baisse. Il y a aussi l’effet mécanique de deux jours ouvrés en moins d’une année sur l’autre.
Une morosité qui touche nos marques compatriotes. En avril, les immatriculations du groupe PSA ont reculé de 5,3 % tandis que celles du groupe Renault ont enregistré une baisse de 8,3 % par rapport à avril 2016. Il s'est immatriculé 171 879 voitures particulières neuves et les ventes de voitures diesel continuent de perdre du terrain. La part des ventes de voitures essence arrive en tête et représente 48,27 % des immatriculations contre 48,09 % pour le diesel. Depuis le début de l'année, il y a désormais quasi-égalité de part d’immatriculations entre l'essence et diesel aux alentours de 47,50 %.
La méforme des neuves ne bénéficie pas aux véhicules d’occasion. Avec 465 161 ventes en avril, ce marché est en baisse de 6,7 % par rapport à avril 2016. Il est presque stable +0,4 % depuis le début de l'année avec 1 910 932 immatriculations.
On rappellera que la profession table sur une croissance sur l'ensemble de l'année oscillant entre zéro et +3 % du marché du neuf pour cette année 2017.
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