2012 ne fera pas exception à la règle… depuis 1998, les rouges se donnent rendez-vous sur le bord de l'Adriatique pour fêter comme il se doit la grand-messe de la marque. C'est sur le circuit International de Misano que Ducati organise sa WDW2012 avec moult activités nombreuses et variées au programme.
Il n'a échappé à personne que le constructeur Ducati n'a toujours pas été vendu par son actuel patron , le fond d'investissement Investindustrial. Pour autant, le blason est toujours à prendre et d'aucuns s'accordaient pour assurer qu'il tomberait dans la main de la marque Audi d'ici le 18 avril.
L'onde de choc de la décevante prestation de Valentino Rossi dès le premier Grand Prix de la saison au Qatar aura donc ébranlé jusqu'aux fondations de l'usine Ducati.
Deux catégories, sur les quatre que compte le championnat WERC, feront le déplacement sur le célèbre tracé Paul Ricard du Castellet, à savoir la Roadster Cup et la Twin Cup. Mais rassurez-vous, les acteurs des deux autres formules de promotion (promotion Cup 600 et 1000), pourront se rattraper sur un autre évènement majeur du calendrier 2012, les 24 heures du Mans les 7 et 8 septembre prochain.
Pour cette première épreuve de la saison 2012 du Challenge Protwin, Florence De Salve et son équipe ne pouvaient rêver plus bel écrin que le circuit Paul Ricard du Castellet. Fort de ses deux titres consécutifs (2010 et 2011), Ludovic Loeul au guidon de sa très affutée KTM RC8 n° 100 vendra chèrement sa peau face à une armada de Ducati qui aimerait bien le déloger de la plus haute marche du podium final.
C'est un Valentino Rossi assommé qui sort de ce premier Grand Prix de la saison de Moto GP. Au Qatar, le pilote Ducati a compris qu'il n'en avait pas fini avec sa traversée du désert et que la GP12 n'est autre qu'un mirage. En 2011, il s'était qualifié neuvième à 1.
L'an dernier, on se désolait de voir à l'issue des qualifications du Grand Prix du Qatar un Valentino Rossi au neuvième rang à 1. 5s de la position de pointe. Un peu plus de douze mois plus tard, sur ce même tracé de Losail, et après que Ducati se soit épuisé à reconsidérer totalement son projet Moto GP, on retrouve le même Rossi à la douzième place sur la grille de départ à 2.
Pikes Peak, c'est comme une énorme course de cote de près de vingt bornes mélangeant bitume et chemins de terre, 156 virages, 1220 mètres de dénivelé et histoire de vous mettre un peu plus la pression, des ravins impressionnants où toute sortie de route peut être très lourde de conséquenses.
En tête ou non du peloton Moto GP, Valentino Rossi est du pain béni pour la catégorie. Au centre de toutes les conversations, il lui suffit de s'exprimer pour faire le buzz. Et même lorsqu'il ne dit rien, on le voit partout. Dernièrement, l'Italie a fait une poussée de fièvre sur le sujet.
Les saisons se suivent et semblent se ressembler pour Ducati. Carbone ou aluminium, 800 ou 1 000, les rouges avec Valentino Rossi n'arrivent pas à faire oublier l'ère Stoner. Le premier soir au Qatar, Nicky Hayden a fait illusion en passant des tendres qui lui ont permis de s'inscrire dans le trio de tête.
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