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C'est décidément dur pour tout le monde ! Généralement, les défections arrivent vers la fin de la saison, lorsque, à bout de souffle, les teams parent au plus pressé pour boucler l'exercice. Mais cette année, ça tombe dés l'entame des hostilités.

Nouveau coup dur pour le milieu des Grand Prix qui semblent s'échiner à collectionner les mauvaises nouvelles dés l'entame de sa saison. Après le retrait brutal d'Ilmor en Moto GP, après que les écuries 125 et 250 se soient étonnées de ne pas être conviées aux Etats Généraux de Barcelone le 12 avril, voilà que, justement, un investisseur majeur de ces disciplines annonce son départ.

Les essais de Valence se sont effectués sans les Honda Ten Kate, absentes pour de nébuleuses questions de logistique. Pourtant, au préalable de ces tests, James Toseland, leader du championnat à l'issue des deux premiers meetings, se faisait une joie d'affiner ses réglages et de profiter de l'occasion pour tester les nouveaux pneus que Pirelli mettra à disposition après des courses d'Outre mer qui a révélé des soucis de constance pour tout le plateau.

Le but de Manfred Biedermann est de nous faire découvrir et partager sa passion pour les choses hors normes et cela depuis de longue année. Ce bijoutier suisse a ainsi au bout de 650 heures de travail mis fin à ce projet hors du commun en 1997 : la Biman. C'est une Honda 1 000 CBR de 1989 qui s'est prêtée à cette mutation génétique.

Partenaire du HRC depuis maintenant plus de dix saisons, Repsol a organisé les choses en grand pour présenter officiellement ses troupes engagées en Grand Prix. Car c'est toute la ville de Madrid qui s'est mise au diapason, une métropole qui, avec son édile en tête, a fait en sorte que cette célébration soit aussi celle de la moto dans son entier.

Ce nom ne vous dit peut être pas grand-chose, et pourtant, dans le milieu des Grand Prix, il est comme incontournable. On peut même dire qu'il fait partie de ceux qui y font la pluie et le beau temps, tant au niveau de la réglementation que de la carrière des pilotes.

Voilà un championnat à 29 pilotes et 5 blasons concernés qui a commencé sur les chapeaux de roues. Avec un classement général provisoire inédit, puisque Kenan Sofuoglu se révèle cette saison fort comme un Turc, au propre comme au figuré, tandis que Fabien Foret bouscule les certitudes en se positionnant comme le challenger avec une Kawasaki que l'on attendait pas au coin du bois.

Le Superbike revient sur le Vieux Continent après un périple Outre mer qui l'a amené au Qatar et en Australie. Deux premiers rendez-vous sous la forme de quatre manches disputées et un double vainqueur, en la personne de Toseland, de fait leader du championnat.

Si l'on se base sur le début de saison difficile du Champion du Monde en titre, soit cette initiative entrera dans le panthéon de la production télévisuelle d'émotion, soit elle sera l'émission préférée de tous les dépressifs en puissance.

Il est encore loin d'avoir le même palmarès que Valentino Rossi, mais l'espoir ibérique s'y emploie. Ainsi, en terminant troisième de la première épreuve de la saison Moto GP, au Qatar, il a subtilisé une place du « Doctor » dans les stats, catégorie ratio âge/nombre de podiums.