1975, Yamaha dévoile, sur le continent américain, la TT 500. Cette machine annonce l'arrivée d'un modèle qui restera dans l'histoire de la moto : la 500 XT. Tout de suite, c'est le succès commercial ; de plus, les rallyes africains sont en plein essor. La XT y occupe régulièrement la plus haute marche du podium.
Pour la cinquième année consécutive, Romain Couprie a remporté le titre de champion de France de Quad-cross élite.
Perdre douze points sur son adversaire direct au championnat et voir ainsi son avance passer de trente à dix huit longueurs, cela s'appelle relancer les débats. Une aubaine pour le spectacle à trois Grands Prix de la fin des hostilités, mais aussi un scénario que goûte peu un Valentino Rossi qui aurait bien voulu, au Portugal, continuer à mettre son bouillant équipier Jorge Lorenzo sous l'éteignoir.
Jorge Lorenzo va finir par aimer les casques de circonstance. A Indianapolis, les couleurs de « Captain America » lui avaient porté chance et cette fois, l'astronaute a marché sur Estoril pendant que son équipier Valentino Rossi marquait le pas. Une course dominée de la tête et des épaules.
Quatrième à quelques vingt trois secondes du vainqueur ce n'est pas ce que l'on appelle un résultat satisfaisant lorsque l'on se nomme Valentino Rossi. Surtout quand ce vainqueur a la même moto que vous. Mais ce dimanche à Estoril, il n'y avait vraiment rien à faire puisque même Stoner mais aussi Pedrosa se sont joués de lui sans trop d'angoisse.
C'est presque à une promenade dominicale que s'est livré un Jorge Lorenzo particulièrement incisif et sûr de son fait au cours d'un Grand Prix du Portugal remporté sans coup férir. L'astronaute de circonstance poursuit donc sa lune de miel avec un tracé d'Estoril qui lui avait donné sa première victoire chez l'élite l'an passé.
Au premier virage, Ben Spies prend le meilleur sur Biaggi mais ce fait rapidement passé par Rea avant le freinage d'adélaïde. Haga est partie en 4e position juste devant Haslam et son équipier chez Ducati Xerox. Les 4 hommes de tête prennent rapidement le large.
Tout comme les Superstock 1000, les pilotes du championnat du monde Superbike ont pu travailler sur leurs machines pendant les 20 minutes qu'a duré le warm-up de ce matin. Jonathan Rea est le premier à réaliser un chrono en signant un 1'41''036. Il est rapidement dépassé par Biaggi et Fabrizio.
Cette cinquième position de pointe de la saison est comme une sorte d'exorcisme pour un Jorge Lorenzo qui commençait à s'inquiéter à ne plus se voir en haut de la feuille des temps durant l'exercice du tour rapide, démonstration dans laquelle il excelle habituellement et au cours de laquelle il n'est pas maladroit.
Il a certes redressé la barre par rapport à ses problèmes de frein de la veille, mais il n'en reste pas moins second de son binôme, une situation qui ne le met guère en joie. Comme beaucoup, il a des soucis d'adhérence sur ce tracé d'Estoril et demain, il tentera d'effacer cet écueil pour prendre la seule position qui l'intéresse, la première.
Toute l'actu par marque/modèle
SPONSORISE
