Quelque peu effacé lors des derniers rendez vous, Noriyuki Haga s'est rappelé au bon souvenir de tout le monde en signant la pole provisoire sur le tracé de Vallelunga qui accueille le mondial Superbike ce week end. Sous la pluie, il est sorti ses tours au bon moment dominant Xaus, Bayliss et son équipier Corser, si bien que l'on retrouve deux R1 sur la première ligne ce soir.
Il l'avait fait en 2002 et avait terminé dans le fossé, il aurait bien voulu le faire l'an passé, mais il y avait le chantier Yamaha-Bridgestone à lancer au sortir d'une saison douloureuse. Cette fois, tous les voyants sont au vert, le titre pas loin d'être en poche, ce qui, au passage laisse pantois, le chemin parcouru d'une année sur l'autre n'inspirant que le respect.
Le Grand prix de Faenza a tenu toute ses promesses. En effet, le titre allé se jouer entre 2 pilotes KTM. Tyla Rattray était en position de force alors que Tommy Searle devait tout donner pour parvenir au titre suprême. L'anglais a pourtant fait ce qu'il fallait en signant un victoire en première manche.
A l'issu des 15 grand-prix de la saison, c'est finalement David Philippaerts qui ravi le titre de champion du monde Mx1. Ne comptant que 3 victoires de manches et 2 GP à son actif, le pilote Yamaha a joué la régularité tout au long de la saison à l'instar de Steve Ramon en 2007.
Alors qu'il touche presque du doigt sa sixième couronne mondiale en catégorie reine et son huitième titre toute catégorie confondue, une perspective qu'il voudra convertir en fait dès le prochain Grand Prix du Japon à Motegi, Valentino Rossi déclare s'attendre à un sursaut de Pedrosa en fin de saison avec ses nouveaux Bridgestone.
Qu'il semble lointain le temps où le team Tech'3 pointait à la troisième place du championnat réservé aux écuries avec un Colin Edwards en lutte pour la quatrième position au classement général des pilotes. Et c'était pourtant cette saison, en Catalogne. Depuis, l'écurie satellite Yamaha est rentrée dans le rang.
Pour ses débuts en Moto GP, Jorge Lorenzo en aura connu des premières: première pole position, première victoire, premier énorme carton, mais aussi, depuis les Etats Unis, premier podium sous la pluie. Car de toute sa carrière, le double Champion du Monde 250 n'avait jamais participé à une cérémonie de clôture d'une course détrempée.
Quatrième victoire de rang et premier vainqueur comme pilote moto de Grand Prix de l'ère contemporaine sur un mythique site d'Indianapolis qui n'avait pas accueilli la catégorie depuis 1909. La série statistique se poursuit avec bonheur pour un Valentino Rossi qui a aussi remporté sa 69ème victoire pour mieux s'envoler vers son huitième titre.
Que l'on se rassure, Valentino Rossi n'a pas répondu de manière outrageante au défi de Colin Edwards dans la manière de célébrer une victoire. Non, il ne s'est pas mis dans le plus simple appareil pour se livrer à des contorsions coupables, d'ailleurs, le temps, pluvieux et extrêmement venteux ne s'y prêtait guère puisque l'épreuve a dû être arrêtée sept tours avant son terme programmé, comme pour la 125.
L'équation est simple. Il reste cinq Grands Prix avec celui des Etats Unis au calendrier et donc quelques 125 points à distribuer. Rossi compte actuellement 75 unités d'avance sur son rival Stoner au championnat, si bien que si l'homme de Tavullia remporte l'épreuve d'Indianapolis sans que le pilote Ducati n'augmente son capital, il sera quasiment titré.
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