Si du côté de Pramac D'Antin on n'affichera pas moins que Miss Italie à côté de la Ducati, on ne voudra pas être en reste du côté de Fiat Yamaha. A croire que la compétition, cette saison, se fait à tous les étages, y compris en ce qui concerne l'affichage sur la grille de départ.
Dunlop, dont on spécule beaucoup sur le prochain départ, a décidé de se mettre au 16 pouces avant, à l'instar de Michelin. Une décision prise après des essais à Istanbul et au Mans. Au Mugello, ce matin, les pilotes ont commencé leur travail avec leurs traditionnels 16,5 pouces avant puis sont passés aux 16 pouces qu'ils garderont dorénavant.
Yamaha et Rossi font feu de tous bois pour réduire leur handicap dans les lignes droites par rapport aux missiles Ducati. Certes, des évolutions moteur sont apparues sur la M. 1, mais elles sont à ce jour insuffisantes pour combler le gouffre qui la sépare de la GP7.
Les 26 et 27 mai, Italie recevait la quatrième épreuve du championnat du monde d'enduro nommé FIM WEC. Le parcours était tracé dans la station de ski de Borno en Lombardie. La pluie a rendu la première journée très glissante. En enduro 1, le samedi, Marc Germain a profité des spéciales grassouillettes du matin pour tenter de prendre le large.
Voilà une nouvelle qui pourrait secouer un marché des transferts débutés bien précocement. Yamaha a ainsi rendu public au Mugello l'intérêt qu'il porte sur l'actuel pilote Honda de Superbike, James Toseland. Un Anglais par ailleurs aussi convoité par Ducati pour l'intégrer dans son team satellite Pramac D'Antin, et un James qui va bientôt disputer pour Honda les 08h00 de Suzuka.
Le Grand Prix d'Italie Moto GP de ce week end verra quelques nouveautés techniques surgir dans le paddock. Des évolutions qui marquent l'entrée dans une seconde partie de la saison primordiale avec pas moins de six épreuves à disputer en huit semaines. Trois écuries sont concernées par la démarche, soit Ducati, Kawasaki, mais aussi Yamaha.
Le week-end dernier, en enduro 2 en Italie, le samedi n'a pas porté chance au leader du championnat Italien Stefan Merriman qui casse son frein avant et prend une grosse pénalité de retard « douze minutes ».
Le Grand Prix d'Italie qui pointe à l'horizon de ce week end revêt un caractère particulier. D'abord parce que Valentino Rossi n'y a jamais été vaincu depuis 2001. Ensuite parce que cette épreuve marque le début d'une série de six épreuves réparties en seulement huit semaines. Gare à celui qui se blessera !
Ironie du sort, c'est ce week end au Mugello, dans le cadre du meeting du Moto GP, que devrait se décider pour une bonne partie les grandes lignes de la future réglementation du Superbike. Un sujet brûlant d'actualité puisque les marques japonaises s'opposent à Ducati quant à l'introduction en course de sa 1098.
Décidément les sports mécaniques n'ont pas été épargnés par la météo ce week-end. Pour le MX3 qui se retrouvait à Brou, les spectateurs ont du , tout comme les pilotes, composer avec la pluie. Mickael Pichon, qui était de la partie ne gardera pas un bon souvenir de cette journée.
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