Mortalité routière : à Paris, les piétons représentent la moitié des décès
Le nombre de décès sur le réseau de l'agglomération parisienne a fortement reculé en 2016. Mais un chiffre inquiète : un mort sur deux est un piéton. L'usage des téléphones portables en marchant peut être pointé du doigt.
Bonne nouvelle : le nombre de décès sur les routes de Paris et ses départements limitrophes a reculé de 10,4 % l'année dernière, alors que le nombre d'accidents a progressé de 4,1 % (quasiment 15 000) et que la mortalité a très légèrement augmenté (+ 0,2 %) au niveau national. 121 personnes ont perdu la vie sur le réseau de la capitale, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.
Mais donnée inquiétante : 66, soit plus de la moitié, étaient des piétons. La Préfecture de Police qui a communiqué ces chiffres ne donne pas en détail les causes. Les décès de piétons peuvent être dus à des automobilistes en tort mais on peut penser que les personnes qui se déplacent à pied sont aussi de plus en plus distraites par les smartphones et coupées du reste de la circulation avec un casque sur les oreilles.
Une ville aux Pays-Bas a d'ailleurs récemment mis en place un feu d'un nouveau genre pour éviter que les piétons qui ont le nez collé au téléphone ne traversent pas n'importe comment. Du côté français, pour rendre les automobilistes plus attentifs et prudents, les villes commencent à enlever les feux tricolores à certains carrefours. À l'échelle nationale, la Sécurité Routière avait précisé que le nombre de piétons morts s'était envolé en 2016, avec + 15 % par rapport à 2015.
En 2016, toujours à Paris, 30 % des tués étaient des usagers de deux-roues, une valeur importante mais ils sont en toute logique plus nombreux dans les grandes agglomérations.
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