Premier constructeur mondial depuis 2008, Toyota rétrogradé troisième

Pour Toyota, la déception est de mise. Le blason a été sur le toit du monde des ventes de véhicules de 2008 à 2015, si l’on accepte de biffer un exercice 2011 au cours duquel tout l’empire du soleil levant subissait les conséquences du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima.  

Certes, Toyota a écoulé 10,4 millions de véhicules à travers la planète en 2017, ce qui constitue une progression de 2,1 % par rapport à 2016. Mais cet effort n’a pas été suffisant pour tailler des croupières à ses deux concurrents que sont le groupe Volkswagen et l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Les Allemands en sont à 10,74 millions d’engins, poids lourds y compris, et les troupes de Carlos Ghosn à 10,6 millions d’unités, sans camions.

Un débat passionné qui trahit le fait que les constructeurs n’ont pas abandonné le curseur des volumes dans leur bilan de santé. Le discours officiel des marques automobiles jure pourtant privilégier la rentabilité aux volumes…