PSA: la famille Peugeot favorable à une acquisition

« Nous avons soutenu dès le départ le projet Opel. Si une autre occasion se présente, ce n'est pas nous qui freinerons. Carlos le sait ». Difficile d’être plus précis que Robert Peugeot dans l’interview publiée ce mardi matin par Les Echos.

Le représentant de la holding familiale FPP, qui détient 12,3% du capital de PSA, s’appuie sur la « réussite exceptionnelle » que représente la prise de contrôle d’Opel à l'été 2017 et les excellents résultats d’ensemble obtenus par le groupe pour viser ouvertement plus haut. Rappelons que malgré l’arrêt des ventes en Iran et la baisse du marché chinois, PSA a établi un record avec 3,88 millions de véhicules écoulés à travers la planète l’an dernier.

L’objectif semble clair, il consiste en un accord avec le groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), perspective qui agite le monde automobile depuis plusieurs semaines. « «Tout est ouvert, si on gagne de l'argent, on peut rester maître de son avenir, on peut rêver de tout», avait déclaré à ce sujet le PDG de PSA Carlos Tavares début mars en marge du salon de l'automobile.

Robert Peugeot prend toutefois le soin préciser qu’un alignement des planètes est nécessaire pour un tel rapprochement et que rien n’est encore arrivé sur son bureau. Mais à l’heure où se profile le retour du groupe PSA aux Etats-Unis, le fait de mettre la main sur des marques comme Chrysler et Jeep constituerait un parfait accélérateur de croissance. Quitte à composer avec d'autres faiblesses du groupe, telles que détaillées par Caradisiac dans un article publié la semaine dernière.