2. Renault Trafic Grand SpaceNomad (2023) - Sur la route : efficace mais gourmand

Deux motorisations sont disponibles sur le Renault Trafic SpaceNomad, en L1 comme en L2. Il y a le 150 chevaux couplé au choix à une boîte mécanique à six rapports ou à la boîte automatique à double embrayage EDC 6. Il y a aussi le 170 chevaux, uniquement proposé avec la boîte automatique. C’est cette version que nous avons testée lors de cette présentation. La position de conduite, facile à trouver et confortable, est dominante, avec une large vue panoramique. La rétrovision n’est en revanche pas terrible, la banquette arrière bouchant la vue arrière. Les commandes sont bien placées et rien ne manque à cette finition Iconic. La boîte de vitesses automatique, à l’imposant levier, fait parfaitement son travail avec des passages de rapports fluides et presque imperceptibles.

Très grand gabarit

Évidemment, ce Trafic d’un genre particulier est plutôt lourd. La consommation s’en ressent. Au terme de notre parcours, sans voie rapide, elle s’est établie autour des 10 litres, là où le constructeur met en avant un très précis 8,22 litres. Gageons qu’à des vitesses plus soutenues, sur autoroute par exemple, le score sera nettement plus élevé et devrait flirter avec les 12 litres/100. Mais admettons aussi que ces véhicules de loisirs n’ont pas vocation à avaler de longues distances à grandes vitesses.

Dans l’ensemble, ce Trafic se conduit comme une très grande voiture, sans contrainte particulière… si ce n’est qu’il faut garder à l’esprit le gabarit de l’engin surtout dans sa version longue. Faire un créneau ou un demi-tour ne se fera pas d’un seul coup, stationner ne sera pas simple et la circulation dans des rues étroites nécessitera grande vigilance.
Bien sûr, comme tous camping-cars, ce Trafic souffre de bruits divers et variés, légers craquements par là, petits grincements par ici, qui viennent pour l’essentiel du mobilier qui semblent toujours se plaindre des mouvements de caisse.