Stellantis ne compte pas lâcher la marque Maserati
Malgré un pronostic vital engagé, le groupe Stellantis reste fidèle à sa marque de luxe et n’envisage pas de la vendre.

L’année dernière, Maserati a vu ses ventes chuter de 57 % malgré une gamme complète composée notamment du Grecale. Un SUV normalement promis à un certain succès. Cela n’a pas empêché la firme au trident de perdre 260 000 millions d’euros sur l’exercice 2024.
À cette crise existentielle pour la marque s’ajoutent les taxes douanières imposées par le M. Trump. Si la nouvelle est préjudiciable à toute l’industrie automobile, Maserati risque de très mal le vivre.
Face à de telles difficultés, l'option d'une revente pourrait être sur la table. Pourtant, le patron de la marque, Santo Ficili, se veut rassurant en précisant que « Stellantis confirme son engagement envers l’Italie, ses salariés toutes ses marques, dont Maserati ». Sans surprise, il concède que « les droits de douane et l’instabilité des marchés internationaux ajoutaient de nouvelles incertitudes à la transition déjà difficile de l’industrie automobile vers l’électrification et les nouvelles technologies ».
Afin de rassurer les investisseurs, Stellantis a déclaré avoir mandaté le cabinet McKinsey pour les conseiller sur les effets des droits de douane.
Alfa Romeo également défendue
Si le PDG n’a évoqué que Maserati, il est aussi le patron de la marque Alfa Romeo et compte bien défendre aussi cette dernière dont la santé n’est clairement pas au beau fixe non plus. Si elle peut se targuer d’avoir enregistré une augmentation de 98 % des immatriculations en France au mois de mars. Elle le doit grâce au lancement du SUV urbain Junior. Ces chiffres sont positifs, mais la France ne reflète pas le reste du monde et le Junior ne pourra pas à lui seul redresser la marque.
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