Stellantis ne veut pas fabriquer des véhicules militaires pour la guerre
Contrairement à Volkswagen qui pourrait contribuer à « l’effort de guerre » dans le cadre de la hausse des budgets publics sur la défense des pays de l’Union européenne, Stellantis n’ambitionne pas de profiter de cette opportunité.

L’Union européenne travaille actuellement à l’augmentation des budgets de défense de ses pays membres, en réponse au changement géopolitique qui se profile avec des relations plus tendues entre les Etats-Unis et les nations du Vieux continent.
Comme cela a été évoqué depuis quelques jours, il est possible que l’industrie automobile soit mise à contribution dans la montée en puissance des industries militaires en Europe, par exemple en Allemagne où Volkswagen serait intéressé par une collaboration dans ce domaine.
Pour Stellantis, c’est plutôt « non »
John Elkann, le président directeur général par intérim du groupe Stellantis depuis l’éviction de Carlos Tavares, s’est exprimé sur le sujet devant le parlement italien comme le rapportent les journalistes d’Automotive News. Et pour lui, il n’y a pas d’intérêt à mobilier les capacités de production de son groupe à ces missions.
« La Chine et les Etats-Unis possèdent déjà des industries militaires et automobiles parfaitement dissociées. Nous ne pensons pas qu’il soit judicieux de choisir entre l’armée et l’automobile. On peut avoir deux industries distinctes aussi puissantes que les leurs », a-t-il déclaré.
John Elkann est déjà bien occupé
D'autres travaux qui mobilisent beaucoup d'énergie
Il faut dire que Stellantis doit déjà mobiliser toutes ses forces à sa restructuration, certaines de ses marques se trouvant actuellement dans des situations compliquées (Fiat, Lancia, Alfa Romeo et surtout DS Automobiles et Maserati).
John Elkann semble ainsi vouloir que Stellantis travaille à ces dossiers plutôt qu’à organiser ses usines pour la fabrication de matériel militaire.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération