2. Sur la route : des choix de transmission bien différents

Mécaniquement, ce qui sépare surtout nos trois protagonistes, c'est la transmission. Et Renault a fait fort dans l'originalité en offrant à cette Clio E-Tech une boîte à crabots automatisée. Une solution très complexe, avec 15 combinaisons possibles, mais qui se montre plutôt convaincant, à part à de rares moments où on peut sentir quelques hésitations ainsi que des bruits parfois étranges. On a une vigueur appréciable en accélération et en reprises et le châssis de son côté fait avant tout la part belle au confort tout en maîtrisant le roulis.

Changement radical d'ambiance à bord de la Honda Jazz e:HEV qui donne avant tout des sensations d'électrique avec son couple très abondant disponible instantanément. En accélération comme en reprise, elle domine de la tête et des épaules ses deux concurrentes, et cela se marie parfaitement bien avec son châssis typé ferme mais quand même confortable, ce qu'on n'a jamais pu dire des précédentes générations de Jazz. Dommage que la direction se montre trop légère et que la position de conduite fasse très utilitaire.

Dès les premiers mètres à bord de la Yaris 116h, on peine à croire les progrès réalisés par Toyota par rapport aux générations précédentes, et cela commence par une position de conduite proche de la perfection, avec une assise pouvant se régler très bas, ce qui change de l'effet chaise d'arbitre que l'on avait auparavant. Les performances sont à peine en deçà de celle de la Clio mais les plus hermétiques à la transmission type CVT seront surpris des progrès en termes de montée en régime, bien mieux maîtrisées. Et pourtant, c'est le châssis qui est le plus étonnant au final. On sent bien que la version sportive GR était dans le cahier des charges du développement du modèle et le compromis entre précision et confort est tout bonnement excellent, lui offrant au final un plaisir de conduite réel quelle que soit la façon de conduire choisie, mais aussi la victoire dans cette partie.