2. Sur route

Comme on a pu déjà précédemment le constater, les Audi A3 Sportback, BMW Série 1 et Mercedes Classe A se marquent à la culotte dans de nombreux domaines et c’est le cas des motorisations. Ainsi, nos modèles d’essai étaient animés par des moteurs diesels développant 115 ch et un couple avoisinant les 250 Nm. Pas de différence marquante au niveau des fiches techniques donc si ce n’est l’architecture moteur puisque BMW fait appel à un trois cylindres pour sa Série 1 alors que Mercedes et Audi restent fidèles à des quatre cylindres. Il faut toutefois noter que l’offre moteurs est nettement réduite pour la Classe A, qui doit se contenter pour l’instant de deux moteurs (un essence et un diesel) alors que les autres - plus anciennes - proposent une large palette de motorisations. À l’usage, nos trois concurrentes offrent un agrément très proche et il est bien difficile de les départager même si le 3 cylindres BMW se fait remarquer par une plus grande vivacité dans les bas régimes, que l’on paye par quelques vibrations supplémentaires mais aussi une consommation légèrement supérieure.

C’est donc au niveau de la conduite que la différence va se faire. À ce petit jeu, c’est la Mercedes qui possède le meilleur compromis entre confort et plaisir de conduite. C’est justement cet excellent juste-milieu qui séduit. Certes, la Classe A est légèrement moins dynamique que la Série 1 mais elle est loin d’être aseptisée. Quand on la cherche, on découvre un train arrière joueur, mobile, mais le bien-être des passagers n’est jamais oublié. Si quelques mouvements de caisse peuvent apparaître, ils sont rapidement annihilés par le mode « Dynamic ». La Classe A prend également les devants en matière d’aides à la conduite. Elle est ainsi la seule à être pourvue d’un système de conduite semi-autonome en lien avec la cartographie, qui anticipe les ronds-points, les virages serrés et intègre les changements de voies.

Juste derrière elle, la BMW Série 1 fait parler son tempérament de propulsion – la seule de ce comparatif - avec notamment une direction ultra précise et parfaitement calibrée mais ce tempérament très dynamique se fait sèchement ressentir au niveau des suspensions avec un amortissement plus ferme.

Ensuite, on trouve l’A3 Sportback. Certains estimeront que c’est sévère car la compacte d’Audi s’avère plus confortable que la Série 1 et son comportement est toujours aussi neutre mais on lui reprochera surtout son côté fade. C’est bien d’être efficace mais elle n’arrive pas à nous faire esquisser un sourire. Cela manque de vie, contrairement à la BMW, peut-être plus perfectible sur certains points mais plus communicative.

Classement sur route

1re: Mercedes Classe A

2e : BMW Série 1

3e: Audi A3 Sportback