2. Sur route : un dynamisme à oublier
Si l’on met de côté les quelques modifications esthétiques, la seule grande nouveauté de ce restyling consiste en l’arrivée d’une nouvelle boîte de vitesses à 8 rapports qui remplace la 6 rapports déjà présente au catalogue. Contrairement à beaucoup de constructeurs, Kia n’a pas fait appel à ZF pour cette transmission puisqu’elle a été élaborée en interne. Le résultat est tout à fait probant, on note un net progrès par rapport à la précédente. Les changements de rapport sont fluides et transparents. En termes de dynamisme, elle ne se débrouille également pas trop mal. Certes, ce n’est pas la meilleure mais elle se positionne clairement dans la bonne moyenne.
Comme avant restyling, ce Sorento est uniquement disponible avec une seule motorisation, le 2.2 CRDi développant 200 ch. Ce quatre cylindres peut être couplé à la dite boîte mécanique ou automatique à 8 rapports, que ce soit en deux ou quatre roues motrices.
À l'usage, on se rend compte très rapidement que ce véhicule a été mis au point pour le marché américain avec la conduite idoine. Comprenez par là que ce Sorento est le compagnon idéal pour les lignes droites. Sur les grands axes, les suspensions souples, l’insonorisation soignée et l’espace à bord séduiront toute la famille. En revanche, dès qu’un virage se dessine, la situation se dégrade fortement. Le Sorento est totalement dépassé. Le gros SUV – pourtant doté d’un correcteur d’assiette – s’affale en courbes, plonge au freinage et n’offre aucun ressenti. On est ici à des années-lumière du comportement des meilleurs SUV de la catégorie. Et ne pensez pas que ce Sorento est plus à l’aise en ville, c’est tout le contraire. Avec son gabarit généreux et sa visibilité plus que moyenne, il peut être comparé à un éléphant dans un magasin de porcelaine.
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