C’est une situation qui montre qu’à notre époque, il n’y a plus de repères ni de logiques. Mais seulement des opportunités, généralement au bénéfice d’initiés. Ainsi, les patrons de groupes automobiles historiques dont les usines sont peuplées de salariés sont plus souvent qu’à leur tour vilipendés ou cloués au pilori au simple énoncé de leur salaire. Mais voilà que l’on annonce au patron d’une marque Tesla sympathique, mais aux pertes colossales, une rémunération de 56 milliards de dollars, validée dans la liesse par les actionnaires. Incroyable ? Tout dépend de quoi on parle…
On connaissait les airbags japonais Takata qui se déployaient intempestivement en projetant des objets dont certains ont fait passer de vie à trépas les conducteurs placés derrière ce volant meurtrier. Voici à présent les coussins de sécurité coréens qui, eux, ne se déclenchent jamais… Ce qui n’est pas non plus sans conséquences. Ainsi, six accidents ont causé la mort de quatre personnes et fait six blessés en raison e ce dysfonctionnement. Il n’en fallait pas plus pour que la redoutable NHTSA s’en mêle. Et ses investigations risquent d’ouvrir d’autres pistes…
C’est un nouveau rappel d’envergure que va devoir assumer le constructeur Ford en Amérique du Nord. Et pas pour une pacotille : c’est un risque de décrochage du volant, déjà à l'origine de deux accidents, qui est en cause. L’ampleur de l’opération corrective est en accord avec la gravité du problème puisque pas moins de 1,38 million de véhicules sont concernés…
C’est comme si une logique de guerre commerciale s’était enclenchée entre les États-Unis et certains pays du reste du monde. Dont ceux de l’Union Européenne. Une escalade qui trouve sa source le 1er mars, date à laquelle le président Donald Trump a annoncé des taxes de 25 % sur les importations d'acier et de 10 % sur celles d'aluminium pour défendre ces industries qu'il estime être stratégiques pour son pays.
Un trou caché par de l'eau de pluie a crevé les pneus de plus de 15 voitures outre-Atlantique dans la ville de Warren dans le Michigan. Les automobilistes ont pris la décision de positionner un gros plot devant la cause de leur problème en attendant l'arrivée des travaux publics.
Le Dieselgate est de retour et s’il faut toujours parler allemand pour le cerner, il faut cette fois quitter Volkswagen pour rejoindre Daimler. Le groupe où brille l’étoile Mercedes a brûlé son auréole aux États-Unis où les enquêteurs ont trouvé dans ses moteurs diesels les fameux logiciels truqueurs les rendant vertueux au regard des normes antipollution. Le constructeur mis en cause a déclaré que les enquêtes à son sujet conduites aux États-Unis et en Allemagne pourraient aboutir à d'importantes amendes et à des rappels massifs de véhicules.
C’était une bataille à mort pour remporter une guerre où il ne pouvait en rester qu’un. L’enjeu était en effet de taille entre Waymo, filiale d'Alphabet spécialisée dans les voitures autonomes et le spécialiste des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber : les technologies dans les voitures autonomes, vues comme le Graal des transports. Le premier accusé le second de vol dans un procès qui s’est ouvert devant un tribunal de San Francisco dans un climat si délétère que le juge William Aslup a pris soin de préciser par écrit aux jurés avant le procès qu'il ne s'agirait "pas de déterminer si Uber est une entreprise maléfique ou pas
Hier, le patron de Tesla Elon Musk avait la tête dans les étoiles avec sa fusée ayant envoyé autour de la planète son premier modèle roadster. Aujourd’hui, il lui faut redescendre sur terre et travailler sur la mise en orbite d’un Model 3 qui doit faire entrer la marque dans le club des grands constructeurs. Mais Tesla n'en a livré que 1 550 au quatrième trimestre, contre 4 100 exemplaires anticipés par les experts. De plus, les soucis de production ont jeté comme un doute sur la qualité et la finition des produits sortis de ses usines. Mais comme toujours, Tesla contre-attaque avec une communication bien ficelée tandis que les marchés financiers se montrent indulgents à son égard.
Pour peu, on parlerait d’ironie du sort. Alors que Donald Trump clame qui vent l’entendre qu’il est le Président de l’Amérique avant tout, faisant les gros yeux à la concurrence étrangère et vilipendant toute pensée tournée vers la délocalisation, voilà que ses dernières mesures fiscales font le miel du… japonais Honda. Le constructeur a ainsi relevé ses prévisions annuelles, après avoir enregistré un bond de 83 % de son bénéfice net sur les neuf premiers mois de son exercice 2017-2018… Des résultats notamment aidés par des baisses massives d'impôts aux États-Unis.
Lorsque l’on parle de taux d’émissions polluantes d’automobiles manipulées par les logiciels truqueurs malignement à l’œuvre sur leur moteur, on pense naturellement au groupe Volkswagen. Un constructeur allemand à qui l’on doit ce nouveau terme de « Dieselgate » qui occupe beaucoup tribunaux et juristes de tout bord. Surtout aux États-Unis où le système et la considération portée à la probité et au client semblent plus grand qu’en Europe si l’on en juge par les décisions prises. Une jurisprudence constituée dont va devoir s’informer le groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), à son tour dans le viseur de la justice américaine…