La course au véhicule autonome commence à s’exacerber entre les spécialistes de la question. Il faut dire qu’avec la multiplication des start-up fondées par des savants venus d’entreprises elle-même engagées dans ce challenge, la fuite des informations allait devenir inévitable. Leur confidentialité est donc mise à mal et c’est ce que révèle cette plainte qui fait grand bruit car mettant aux prises deux géants : Waymo, soit ex-Google Car, et Uber avec sa filiale Otto.
La sécurité des voitures de la dernière génération tourne autour de la fiabilité de leur dispositif de connexion. Certains véhicules sont même presque autonomes et c’est encore cette aliénation du conducteur qui cause souci. Mais les bonnes vieilles méthodes pour un vol ne tombent pas pour autant en désuétude.
C’est comme un juste retour des choses. Alors qu’il venait d’être élu et tandis qu’il se préparait à peine à sa prestation de serment pour sa prise de fonction, le désormais président des États-Unis dégainé les sermons. Rappelant les points d’un programme arc bouté sur l’Amérique, il tançait les constructeurs automobiles coupables de délocalisation. Ces derniers ont rapatrié les dollars et promis des usines. Et font aussi leur devoir de mémoire sur la campagne présidentielle en demandant les contreparties.
L’ère de la nouvelle automobile autonome et électrique se précise de plus en plus dans un environnement industriel qui se compose en vue d’assumer cette nouvelle époque. Il n’y a pas si longtemps, constructeurs automobiles et experts en logiciels se regardaient en chiens de faïence, les derniers chroniquant même la fin des premiers sous leurs coups de boutoir. Mais on a depuis changé de portage. Les deux se retrouvent autour de projets communs. Les marques historiques investissent à grands frais dans les nouveaux venus. Dernier en date, Ford, qui a débloqué un milliard de dollars pour une start-up.
C’est l’un des scandales qui secoue un monde de l’automobile à la crédibilité sérieusement écornée. Il n’est pas que les constructeurs qui ont été mis sur la sellette récemment, il y a aussi les équipementiers, à commencer par le géant japonais Takata, affaibli depuis la révélation des dysfonctionnements de ses airbags. L’enseigne se devait de trouver un partenaire financier sous peine de sombrer. Après bien des tergiversations, voilà qui est fait.
La note de Volkswagen aux États-Unis pour en finir avec le scandale de ses moteurs diesels sciemment truqués s’élève aujourd’hui à 23 milliards de dollars. Pour solde de tout compte ? Le groupe allemand l’espère car il voudrait bien passer à autre chose.
C’était l’élément indispensable pour que la supercherie Volkswagen puisse fonctionner sur ses moteurs diesels. Un boitier électronique qui les rendait vertueux au regard des émissions polluantes. Un accessoire estampillé du nom de Bosch. L’enseigne a donc dû, elle aussi, se résoudre à mettre la main à la poche pour arrêter d’alimenter une chronique judiciaire mettant à mal sa réputation. Elle versera 305 millions d’euros aux États-Unis. Un moindre mal.
Voilà une idée qui pourrait vous réconcilier avec le rite de l’apéro. Une célébration logiquement en perte de vitesse du fait que, plus que jamais, entre boire ou conduire, il faut choisir. Mais si avec le breuvage vous croquer des chips venues d’une certaine enseigne, vous n’aurez plus à vous inquiéter de votre taux d’alcool dans le sang. Et s’il dépasse le taux légal, il y aurait même un VTC à la porte pour vous ramener chez vous. Explications.
Il ne manquait plus que ça. Pris dans les effluves de ses moteurs diesels qu’il a sciemment truqués, le constructeur Volkswagen voit ses tentatives de reprendre son second souffle aux États-Unis contrariées par une vague de rappels qui touche ses modèles. Une démarche imposée par la redoutable agence de sécurité routière américaine qui concerne aussi Audi. En cause des airbags défectueux et des risques d’incendie.
Après les tweets comminatoires d’avant la prise de fonction, voici la rencontre bien réelle entre le désormais président des États-Unis Donal Trump et les constructeurs automobiles américains. Un trio composé de Ford, Fiat Chrysler et General Motors, pointé du doigt pour leur délocalisation au Mexique voisin, et qui s’est fendu depuis d’annonces mariant la sincérité avec la communication. Une entrevue où tout le monde est sorti content.