L’effet de souffle des déclarations de Donald Trump sur l’industrie automobile continue à produire son effet. Cette dernière a beau dire qu’elle s’adaptera une fois que seront véritablement connues les exigences du futur Président des États-Unis qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, le coup de semonce a été entendu et les marques annoncent des créations d’emploi pour les Américains pour cacher cette délocalisation que l’on ne veut plus voir. Dernier signe d’allégeance en date : celui de Fiat Chrysler.
La voiture électrique a du mal avec son autonomie mais pourtant elle roule à marche forcée vers un caractère autonome. C’est du moins ce que Nissan veut démontrer en apportant quelques raffinements technologiques à son modèle à batteries Leaf. Le concubin de Renault annonce en effet que son opus pourra être autonome sur les autoroutes.
Donald Trump a donc sonné la charge contre les constructeurs automobiles et leur politique de délocalisation de leurs productions. Le message est clair : si vous voulez vendre des voitures aux États-Unis, il va falloir faire travailler des Américains. Un discours que l’on croyait remisé sur les étagères de l’Histoire et dilué dans les traités internationaux consacrant le libre-échange. Un revirement qui ne fait pourtant pas sourciller Carlos Ghosn.
C’est une nouvelle bataille judiciaire que vient de perdre Volkswagen dans sa guerre mondiale contre ses clients et ses investisseurs. Un conflit qui a éclaté depuis la révélation en septembre 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur onze millions de ses véhicules permettant de tricher aux tests antipollution. Un scandale qui n’a pas seulement lésé les propriétaires desdites voitures, mais aussi les actionnaires en bourse.
La General Motors et Toyota menacés, Ford en pleine retraite du Mexique, ce n’est rien de dire que l’élection de Donal Trump à la tête des États-Unis va peser sur l’ambiance entre les États-Unis et ses voisins frontaliers. Quant à l’industrie automobile, la voilà prise au piège.
La General Motors a été pointée du doigt et Ford a pris les devants pour éviter les foudres du futur Président des États-Unis. Donald Trump ne prendra ses fonctions que le 20 janvier prochain, mais il rappelle déjà au souvenir des constructeurs automobiles son programme dont une partie fustige l’existence d’un accord de libre-échange avec ses voisins canadiens mais surtout en l’occurrence mexicains. Après les deux marques américaines précitées, c’est maintenant au tour de Toyota d’être sur la sellette.
L'hyper connectivité et la technologie omniprésente peuvent avoir de sacrés avantages. Cet Américain s'est en effet fait volé son auto alors qu'il venait simplement déposer un colis. La police a rapidement retrouvé son véhicule, non pas grâce à une longue enquête, mais simplement par l'utilisation d'une application liée au téléphone, laissé dans l'auto.
C’est un nouveau cas dramatique de l’usage du téléphone au volant qui est ici rappelé. Mais avec un enjeu plus particulier. Alors que, de ce côté-ci de l’Atlantique, on sensibilise le conducteur pour qu’il ait un comportement responsable en s’obligeant à se déconnecter de son appareil, aux États-Unis, on pointe du doigt les fabricants de téléphone et on leur demande de prendre leurs responsabilités. Un inversement des pôles que découvre Apple au Texas.
Le véhicule électrique semble s’imposer de plus en plus dans le paysage automobile de demain, au nom de l’environnement de notre planète à protéger. Une démarche qui s’ancre sur le vieux continent. Mais force est de constater que, pour ce qui est du nouveau monde, il y a un gros travail pédagogique à faire. Un récent sondage montre en effet que 60 % des Américains ignorent tout de ce type de voiture.
L’annonce arrive peu après que le futur Président des États-Unis Donald Trump ait tancé vertement la General Motors sur sa démarche industrielle et commerciale avec le Mexique voisin. Une charge qu’a bien comprise la marque Ford qui annonce renoncer à la construction d’une usine de plus d’un milliard de dollars au même Mexique.