La General Motors digère progressivement son affaire de commutateur d’allumage déficient qui l’a fait entrer dans l’histoire automobile des plus gros rappels de voitures produites. Son image se redresse comme ses comptes alors que sur son marché domestique, la défiance n’a pas eu lieu. Il s’agit maintenant de montrer que l’on va de l’avant. En parlant à nouveau de l’auto connectée ? Non. Mais en faisant référence à un gant robotisé.
C’est à la fois la crédibilité de la future automobile autonome et l’avenir même du constructeur Tesla qui se joue actuellement aux États-Unis. De ce qu’il ressortira de l’enquête des autorités américaines sur l’accident mortel d’un Model S attribué à son système d’Autopilot, et des investigations sur un autre fait concernant un Model X équipé du même dispositif, changera la donne.
Il s’agit du premier accident mortel attribué au fonctionnement d’une voiture autonome. Un fait dramatique qui pourrait être historique au moment où l’on nous assure qu’en ne conduisant plus, nous aurons des routes plus sûres. De fait, l’enquête que va mener l'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) sur cet accrochage fatal entre un camion et une Tesla Model S en mode « Autopilot » va être observée de près.
Volkswagen avait rapidement provisionné de l'argent après la sortie de l'affaire des moteurs truqués, pour remédier aux lourdes dépenses à venir. Avec un peu plus de 16 milliards d'euros débloqués, le groupe allemand a de quoi voir venir... aux Etats-Unis, seulement, puisque le total des dépenses pour couvrir les dommages de ce scandale tourne désormais autour des 15 milliards de dollars, seulement outre-Atlantique.
Entre Volkswagen et les Etats-Unis, on s’est mis d’accord sur une première somme globale de 15 milliards de dollars pour indemniser les propriétaires de véhicules de la marque désignés par le « dieselgate ». Ces voitures sont aussi vendues en Europe, mais l’automobiliste du vieux continent qui roule avec un diesel sciemment truqué par le constructeur allemand n’aura droit à rien si ce n’est un passage par la concession pour un rappel et une poignée de mains. Une différence de traitement qui fait tousser et pas à cause des émissions polluantes.
L’idée en soi se tient. Créer un écosystème à ce point vertueux qu’il rassemble toutes les données écologiques du moment. De l’électrique au panneau solaire pour une proposition énergétique allant de la voiture à la maison. Une synergie prônée par l’incontournable Elon Musk, patron de la marque Tesla qui a un grand sens des affaires. Mais peut-être aussi de la famille…
Il était connu pour le rôle pétillant du jeune surdoué Chekov officier de pont sur l’USS Entreprise. Celui-là même qui vogue à travers l’espace dans une saga Star Trek qui tel le Phénix est revenue de ses cendres. De son vrai nom Anton Yelchin et âgé de 27 ans, il est mort dans un accident de voiture très terre à terre. Enfin presque, car son Jeep Cherokee qui l’a écrasé n’était peut-être pas sans défaut.
La voiture autonome arrive et c’est l’avenir de l’automobile. Les constructeurs travaillent sur leurs projets et s’allient avec des enseignes qui ont pignon sur rue dans l’élevage des puces savantes et la culture de la bagnole partagée. Le citoyen, lui, n’a plus qu’à attendre et préparer son budget pour entrer dans la nouvelle ère. Mais que vont devenir les anciens modèles lorsque la nouvelle vague les submergera ? Direction la casse ? Que nenni, avec un kit à moins de 900 euros, ils pourront donner le change !
Chaque jour suffit sa peine chez Volkswagen. Encore et toujours pris dans le tourbillon du scandale sur ses moteurs diesels qu’il a truqué au moyen d’un logiciel les rendant écologiquement vertueux, le constructeur voit sa morale un peu plus écornée par cette nouvelle situation : pour limiter l’ampleur des révélations et retarder les investigations dont il fait l’objet, il aurait détruit des données compromettantes.
Tesla chercherait-il à instaurer l’omerta autour d’un problème de suspensions affectant ses véhicules ? C’est la question qui est à présent poser aux États-Unis et avec d’autant plus d’insistance que la redoutable agence américaine de sécurité routière (NHTSA) s’interroge sur l’existence révélée d’un accord de confidentialité que le constructeur propose à son client touché par un souci de suspensions.