L’usage fait de la voiture change. Autrefois conquête mécanique d’une liberté individuelle conjuguée avec l’affirmation d’un statut social, l’automobile glisse doucement mais sûrement vers un objet de consommation lambda à utilité de déplacement circonscrite. Une philosophie matérialisée par le phénomène du covoiturage. Mais ce n’est pas qu’une mode. Sa généralisation annoncée pourrait même faire mal à toute l’industrie automobile.
Entre ses soucis avec un moteur diesel truqué qu’il faut mettre aux normes et des airbags Takata susceptible de tuer conducteur et passager dans un déclenchement intempestif, les mécaniciens des concessions de Volkswagen ont pas mal de travail en ce moment. Apparemment, ce n’est encore tout à fait assez. Le plan de charge vient de s’alourdir avec cette campagne de rappel touchant la nouvelle Passat dans toute l’Europe.
C’est un succès grandissant et elle fait florès non seulement dans les rues mais aussi sur les routes. Celle-là est la Renault Zoé bien branchée sur son époque et avec qui le courant passe sur le marché. Un intérêt qui ne semble pas connaître de frein, mais c’est pourtant à cause d’une canalisation apportant du liquide à ce dernier que la plus électrique des Renault va devoir se rendre à l’atelier.
La crédibilité des tests des niveaux d'émissions polluantes et des protocoles d’homologation a pris un sacré coup dans l’aile depuis que l’on sait que Volkswagen a pu déjouer tous les obstacles en proposant des moteurs diesels truqués. L’affaire est mondiale tandis qu’en Europe, entre indulgence supposée, aveuglement et mise sous influence par des lobbies, on a perdu tout repère. Les dernières décisions que d’aucuns ont déjà interprété comme un permis de polluer suscitent toutes les interrogations. Un brouhaha que le groupe PSA Peugeot Citroën aimerait faire taire en faisant entendre sa voix. Et montrer la voie.
Il est des vérités qui passent inaperçues et qu’il est bon de mettre en exergue. C’est ce que l'Automobile Club Association a décidé de faire en faisant relayer par le quotidien Le Figaro son étude sur les prix affichés à la pompe. On ressentait comme un malaise au moment de faire le plein, mais avec les chiffres révélés, on se rend compte d’un pillage en règle. Un vertige qui nous fera plonger dans les abîmes dès que la montée du prix du baril reprendra et se conjuguera avec les taxes écologiques.
Lorsque l’on parle de voiture connectée ou d’automobile autonome, le regard se porte souvent au-delà de l’Atlantique et plus particulièrement sur une Californie berceau d’entreprises d’avant-garde ambitieuses. Certes, mais il n’y a pas qu’à l’Ouest qu’il y a du nouveau. L’Est aussi s’agite et cela mérite d’autant plus l’attention que ça se passe en France.
Le mercredi est le jour des enfants, le vendredi celui du poisson et la semaine dernière a été célébrée la journée de la femme. Mais pour la Sécurité routière, lorsqu’il s’agit de courtoisie au volant, mais aussi au guidon, on compte en semaine. Depuis le 12 mars a cours la semaine internationale de la courtoisie. Nous espérons donc qu’aucun écart ni saut d’humeur n’ont émaillé votre week-end tandis que pour les plus sanguins, il faudra se retenir jusqu’au 20 mars.
Il a récemment reçu un César pour son rôle dans le film « La tête haute », mais la même est aujourd’hui basse pour l’acteur Benoît Magimel. Ce dernier est en effet en garde à vue pour s’expliquer sur un accident corporel de la circulation commis le 11 mars à Paris dont il porterait la responsabilité. Il était aussi sous le coup d’une annulation de son permis de conduire.
C’est un sujet dont on ne parlait plus depuis un petit moment. Comme un cessez-le-feu pour notre porte-monnaie pilonné tant et plus au quotidien. Ce thème, c’est le prix à la pompe au moment de faire le plein de la voiture. Sachez-le, les hostilités vont reprendre avec une hausse des prix qui va s’accentuer d’ici la fin de cette année. La faute au marché mais aussi à nos dirigeants dopés aux taxes. C’est du moins cet avenir sombre pour l’or noir que distille l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
La mortalité routière a augmenté en février et notamment parce que sur le trajet scolaire, le drame était au rendez-vous. Deux accidents de bus différents ont fauché huit adolescents, montrant combien le chemin des écoliers pouvait receler de dangers. Certaines de nos chères têtes blondes l’arpentent comme piétons peu expérimentés à la circulation et difficilement visibles. L'association Prévention routière a décidé de s’occuper de leur cas en les rendant plus visibles des automobilistes.