Les chauffeurs VTC se sont rappelés au bon souvenir de tous en cette entame d’année 2017. Ils avaient quitté la précédente année en suspendant un conflit social dont la cible est la politique globale de l’enseigne Uber. Ils avaient promis qu’ils reprendraient le collier une fois la trêve des confiseurs passés. Promesse tenue. Et le 16 janvier, ça pourrait être bien pire…
J'avais envie de faire un billet rigolo pour la nouvelle année. Je n'y arrive pas, je tousse trop. Et ça me met en rogne cette chape de fumée dans laquelle on baigne depuis un mois. Un quart de siècle de lutte contre la pollution atmosphérique pour arriver à ça !
Le Code de la route a bien évolué ces dernières années tout comme l’application de ces dispositions. On sait qu’en 2017, de nouvelles opportunités pour nous sanctionner seront mises en œuvre, mais ce que l’on sait peut-être moins c’est que ce code permet aussi de soulever des problèmes autres que ceux de la sécurité routière. Démonstration avec la commune d'Aulnay-sous-Bois qui aimerait en finir avec… La mendicité agressive.
C’est reparti. Les particules fines sont repassées à l’offensive, véritables enzymes gloutons de la réputation automobile dans les rues de nos villes. Anne Hidalgo a remis son armure pour reprendre l’offensive et réclamer la circulation alternée tandis que les Français mis en accusation veulent se racheter une conduite en délaissant le diesel pour l’essence. Paris sous le smog est le cliché à la mode. Pourtant, on nous dit bien que ces particules sont invisibles. Allez comprendre… Manipulation ? Et si l’on parlait un peu du chauffage au bois ?
Depuis la mi-décembre, ils font parler d’eux. Ceux-là sont les véhicules de transport avec chauffeurs, des chauffeurs chauffés à blanc par leurs conditions de travail. Et notamment celles imposées par l’enseigne Uber à ses ouailles. Résultat, l’accès aux deux aéroports parisiens que sont Orly et Roissy est d’un coup d’un seul devenu un parcours du combattant, parfois au sens propre car des violences ont été constatées sur les sites. Depuis, c’est le calme. La magie de la trêve des confiseurs ?
La fin de l’année approche, et avec elle l’heure des bilans. Sur le front automobile, 2016 aura tout bonnement marqué le début de la fin pour le bon vieux moteur thermique.
L’enquête avait débuté au début de cette année, et elle a occupé la police judiciaire de Melun dans la Seine-et-Marne. Partie sur un soupçon de trafic de véhicules volés, elle a aussi mis à jour un système bien huilé de vente de voitures dont la caractéristique était d’avoir leur kilométrage truqué et revu à la baisse. Si vous habitez l'Ile-de-France, notamment la Seine-et-Marne, et que les enseignes Auto Pro 77 ou encore Auto Service Système nous vous sont pas inconnues, alors vous avez du souci à vous faire.
Paris sort de quatre jours de circulation alternée consécutifs à un pic de pollution aux particules fines. Ce week-end est un armistice car l’offensive contre l’automobile reprendra dès la semaine prochaine. Une charge menée par la maire Anne Hidalgo qui veut éradiquer l’automobile de sa cité en clamant à qui veut l’entendre que l'essentiel de la pollution atmosphérique provient des véhicules. Un mensonge.
La pollution à Paris est un sujet brûlant de l’actualité mettant en première ligne le citoyen lambda touché dans sa santé et dans sa liberté de circuler. C’est aussi une foire d’empoigne politique autour de mesures de restriction sur le trafic automobile aux bonnes intentions affichées mais aux effets peut-être plus nocifs que bénéfiques. C’est dans cette ambiance tendue que la mairie de Paris a décidé de lancer une campagne de communication pour légitimer ses initiatives, au quatrième jour d’une politique de circulation alternée. Une démarche hélas emprunte de stigmatisation des véhicules et de culpabilisation des conductrices et conducteurs.
Le 5 décembre 2011, Bertrand Delanoë, maire de Paris de l'époque, inaugurait en compagnie de Vincent Bolloré Autolib, un service qui permet de louer pour un court trajet une citadine électrique. Petit bilan cinq ans plus tard.