L'association pour l'industrie automobile allemande (VDA) a un nouveau président depuis peu, et ce dernier a vite pris position dans l'affaire des moteurs diesels émettant trop de polluants : les acteurs majeurs de l'automobile allemande ne veulent pas de modifications mécaniques. Selon Bernhard Mattes, les simples mises à jour logiciel déjà faites "suffisent".
Ce 20 mars a été le jour de l’arrivée du Printemps mais pour les deux constructeurs allemands que sont Volkswagen et BMW, cette journée a aussi été celle des perquisitions. Les effets d’un « dieselgate » qui a éclaté en 2015se poursuivent. Un scandale au travers duquel on a découvert que les constructeurs pouvaient sciemment trafiquer leurs moteurs diesels avec des logiciels, afin de les rendre vertueux au regard des normes antipollution. Ainsi, le constructeur de Wolfsburg n’est plus le seul touché ni même uniquement le monde automobile. La preuve…
La conquête du marché de l’automobile par la voiture électrique est en marche, un mouvement branché sur une stigmatisation des moteurs thermiques de la part des législations de tous les pays qui veulent réduire la circulation, la pollution, et les nuisances dans leurs villes. Un bouleversement en cours qui redistribuera les cartes dans cet univers forcé à se réinventer. Cependant, l’engin à batterie ne nous condamnera pas à l’ennui. La voiture a beau vouloir être rangée au rayon d’un simple moyen de locomotion, on voudra toujours du plaisir en roulant avec. Travailler sur les sens a donc toujours du sens, même sans essence. Et cela passe d’abord par le son…
Voilà une nouvelle étude qui devrait une épine dans le pied de plus pour les constructeurs allemands et les autres présents outre-Rhin. Selon l'agence fédérale pour l'environnement, les oxydes d'azote (NOx) seraient responsables de 6000 décès par an en Allemagne.
PSA a, depuis le début, voulu jouer la transparence vis-à-vis des tests de consommation sur ses véhicules. Le groupe était d'ailleurs un des premiers à annoncer les résultats de certains de ses modèles au nouveau cycle d'homologation. Aujourd'hui, PSA en remet une couche avec les rejets complets de 5 modèles récents à faible kilométrage.
C’est une réaction que l’on n’attendait plus, mais mieux vaut tard que jamais. Depuis quelque temps, l’usager de la route qui possède un véhicule plie sous le joug des mesures visant son moyen de circulation et sa façon de conduire. Il s’écroule même sous ce poids fiscal qu’on a de cesse de lui alourdir au fur et à mesure des mois qui s’écoulent. Un poste budgétaire conséquent qui vide le compte au moment de remplir le réservoir. C’est d’ailleurs l'Union française des industries pétrolières qui tire la sonnette d’alarme.
Petite baisse de prix pour la pastille Crit'Air, utilisée pour la circulation différenciée. Il en coûte désormais 3,62 €, avec les frais de port.
La capitale italienne vient d'adopter une directive radicale, qui entre bien dans la tendance actuelle en Europe. Rome va en effet bannir tous les véhicules diesels de son centre dès 2024. Une stratégie que devraient suivre les villes allemandes si l'on en croit le jugement rendu hier à Leipzig.
Le jugement a été rendu ce matin : le tribunal de Leipzig a donné raison au groupe écologiste DUH qui portait plainte contre deux municipalités pour une qualité de l'air déplorable. La justice s'est ainsi positionnée en faveur d'interdictions des diesels, même récents, dans les grandes villes allemandes.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a profité de son passage à Mulhouse, notamment motivé par la visite de l'usine du groupe automobile PSA, pour annoncer qu’il réunirait début avril les dirigeants de l'industrie automobile tricolore. Ceci dans le but de discuter sur le déclin du diesel et sur les mesures à prendre pour accompagner cette nouvelle donne dont les atouts se trouvent du côté de la propulsion électrique. Un vaste chantier aux enjeux majeurs qui est cependant déjà largement entamé au niveau mondial.