On ne sait s’il y a lien de cause à effet, mais la nouvelle d’une marche forcée vers une électrification de la gamme tombe bien. Exactement au moment où Daimler va devoir faire face à ses responsabilités aux États-Unis où des enquêteurs de l’administration ont mis à jour l’existence de logiciels truqueurs dans ses moteurs diesels, grâce lui faussement vertueux au regard des normes antipollution. Lorsque l’on sait ce que ce genre de manœuvre a coûté à Volkswagen, on ne peut que trembler pour Daimler, si puissante qu’est cette enseigne. Mais chaque chose en son temps, et le groupe allemand fait savoir qu’il a confiance en l’avenir en annonçant un colossal investissement de 2,6 milliards d’euros.
Le Dieselgate est de retour et s’il faut toujours parler allemand pour le cerner, il faut cette fois quitter Volkswagen pour rejoindre Daimler. Le groupe où brille l’étoile Mercedes a brûlé son auréole aux États-Unis où les enquêteurs ont trouvé dans ses moteurs diesels les fameux logiciels truqueurs les rendant vertueux au regard des normes antipollution. Le constructeur mis en cause a déclaré que les enquêtes à son sujet conduites aux États-Unis et en Allemagne pourraient aboutir à d'importantes amendes et à des rappels massifs de véhicules.
Il y a actuellement plus d'un milliard de voitures en circulation dans le monde, mais très peu sont électriques. Selon une étude publiée par nos confrères d'Automobilwoche, seulement 3,2 millions de voitures à batteries seraient en circulation sur la planète en ce début 2018.
L'ONG ICCT (international council on clean transportation) vient de publier une nouvelle étude sur une comparaison toujours très compliquée à faire : véhicules à moteur thermique contre électrique. Tout pris en compte (production des batteries, de l'énergie électrique), le second serait dans tous les cas de figure bien moins émetteur en CO2 sur une durée de vie de 150 000 km.
La dégringolade des ventes de voitures à moteur diesel a pour conséquence l'augmentation des rejets moyens de CO2, les véhicules à bloc essence rejetant plus de dioxyde de carbone.
Nous avons tous été choqués d'apprendre que des singes de laboratoire et des étudiants avaient été exposés volontairement à des gaz d'échappement de diesel par les constructeurs allemands. Mais personne ne sait que nous sommes tous les cobayes d'une autre expérience, bien plus dangereuse.
Lorsque l’on parle de taux d’émissions polluantes d’automobiles manipulées par les logiciels truqueurs malignement à l’œuvre sur leur moteur, on pense naturellement au groupe Volkswagen. Un constructeur allemand à qui l’on doit ce nouveau terme de « Dieselgate » qui occupe beaucoup tribunaux et juristes de tout bord. Surtout aux États-Unis où le système et la considération portée à la probité et au client semblent plus grand qu’en Europe si l’on en juge par les décisions prises. Une jurisprudence constituée dont va devoir s’informer le groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), à son tour dans le viseur de la justice américaine…
Choqués par les expériences faites par les constructeurs allemands sur des singes et des humains pour prouver que le diesel n'est pas nocif ? Sachez que les Néerlandais, eux, pratiquent ces expériences depuis longtemps. Les scientifiques hollandais assument totalement et expliquent que ce n'est pas plus nocif que de marcher dans un centre-ville.
Un groupe de 25 jeunes gens a dû respirer des gaz d'échappement pendant plusieurs heures, pour voir les effets des oxydes d'azote sur leur santé.
Le New York Times rapporte une affaire assez étrange, qui est apparue lors d'un procès à l'encontre du groupe Volkswagen aux Etats-Unis. Les constructeurs allemands avaient en effet financé une étude particulière dans laquelle une dizaine de singes étaient cloîtrés face à un véhicule tournant, pour prouver que les émissions d'un moteur diesel ne sont pas nocives. Sauf que l'auto aurait été modifiée pour l'occasion.