Volkswagen continue aux États-Unis à bourse délier pour sortir des millions qui alimentent une somme globale au milliard. Sachant que les comptes ne sont toujours pas arrêtés, la marque allemande n’est pas à la fin de son chemin de croix. Car on ne la fait pas aux Américains, même s’ils sont concessionnaires Volkswagen. La preuve, ils recevront une réparation de 1,13 milliard d'euros.
Aucune amélioration n'est constatée en ce qui concerne l'épisode de pollution aux particules fines. Les restrictions à Paris, Lyon et Villeurbanne sont reconduites pour le mardi 24 janvier, tandis que Grenoble va en mettre en place.
Depuis la fermeture en septembre dernier des voies sur berges à Paris par Anne Hidalgo, les rapports se succèdent pour contester l'efficacité de cette mesure. Dernier en date, celui d’un collège d'experts présidé par le Pr Pierre Carli, médecin-chef du Samu de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière. Le verdict est une nouvelle fois sans appel : la politique de l’édile parisien est un échec total.
Si la situation n’était pas aussi grave, Volkswagen pourrait s’amuser d’une situation qui l’oblige encore et toujours à faire face à son action coupable sur les moteurs diesels sortis de ses usines. En ce moment, le groupe est convoqué par des parlementaires, des cours de justice et des enquêteurs qui lui demandent comment il a pu en arriver là. Une série « audition » pourrait donc égayer la gamme. Mais le moment n’est pas à rire. Surtout quand l’ex-patron Martin Winterkorn jure n’avoir jamais rien su d’un trucage qui a créé un nouveau terme : dieselgate.
Volkswagen aurait-il dissipé l’écran de fumée cachant des connivences entre le pouvoir politique et les constructeurs automobiles carburant à la fraude sur les émissions polluantes ? Il faut dire que l’énormité de l’existence d’un logiciel truqueur rendant les moteurs diesels vertueux au regard d’une réglementation soucieuse de notre santé ne semble plus être une exception. Mais une règle chez des fabricants de voitures, qui, depuis, sont un à un montrés du doigt pour leurs faux résultats. De quoi se poser des questions.
Le « Dieselgate » initié par les logiciels truqueur de Volkswagen continue à produire ses effets nocifs sur l’industrie automobile. Fiat Chrysler ne serait pas très clair, Renault se serait fait capturer son Captur, mais cette fois, c’est Citroën qui se serait fait piquer par son Cactus. Ce modèle intrigue le Joint Research Center (JRC), un laboratoire scientifique rattaché à la Commission européenne. C’est la première fois que la propreté des moteurs du groupe PSA est remise en cause.
La voiture électrique plafonne à 1 % du marché. Nous n'en voulons pas. Pourtant, à force de ne pas en avoir envie et de brûler du pétrole pour des trajets minuscules, nous finirons par en avoir un besoin urgent.
Le gouvernement a finalement tranché sur les notions de véhicules propres. Ce terme n'existe d'ailleurs plus et il faudra désormais parler de voitures à faibles et très faibles émissions polluantes. Un terme surprenant alors que le décret ne parle que du dioxyde de carbone, qui n'est pas un polluant, et fait totalement abstraction des dioxydes d'azote.
La ministre de l'Environnement a réagi à l'ouverture d'une information judiciaire visant le Losange. Elle déclare n'avoir aucune raison de penser que Renault a triché comme Volkswagen. Et annonce que d'autres constructeurs pourraient être visés par une enquête.
Coup de tonnerre dans le groupe automobile Fiat Chrysler. Aux États-Unis, le blason est mis en accusation par l'agence environnementale américaine pour avoir utilisé un logiciel destiné à cacher le dépassement de seuils d'émissions de gaz nocifs. Si les faits étaient avérés, la marque rejoindrait Volkswagen au pilori. En attendant, sa valeur boursière est en net repli.